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NOUS N’ASPIRONS PAS AU REPOS, LES SOLUTIONS SONT À NOTRE PORTÉE !
3.4. TRANSITION
3.4.1. HABITER LE MONDE AUTREMENT
Nous FFMM, filles et fils de la lu- mière, devons éclairer, sinon le monde au moins nos semblables sur les tromperies et approximations d’une société de la consommation excessive et de la constante déme- sure. L’auteur dresse une liste non limitative des excès et de l’obligation de les réduire pour mieux habiter le monde....
Wikipedia ; réservé aux moins de 12 ans : Une espèce inva- sive, aussi appelée es- pèce envahissante est une es- pèce végétale ou animale introduite, volontairement ou non, par
l’homme.
Les espèces invasives sont considérées comme une menace importante pour la biodiversité selon le ministère français de l’Écologie, du Développe- ment durable et de l’Énergie. »
Le ministère a oublié de signaler que parmi les es- pèces invasives introduites par l’homme, il y en a une qui s’introduit partout : l’homme lui même ! Oui l’homme est une espèce invasive et cette es- pèce doit apprendre à habiter le monde autrement.
Filles et fils de la lumière, nous cherchons à libérer l’homme des apparences trompeuses qui brouillent sa vision. En voici quelques unes fort répandues :
Première apparence, celle de vivre dans un monde aux ressources infinies dans lequel l’ancien chas- seur cueilleur peut continuer à puiser sans rete- nue.
Deuxième apparence, la toute puissance de notre science capable de nous protéger de tout. Troisième apparence, dans une économie mondiali- sée, l’idée de nation est obsolète.
Les évènements récents nous ont montré
- que les épidémies existent encore et qu’elles sont plus rapides à se répandre que notre science à trouver des remèdes
- qu’en cas de crise, la solidarité entre nations vole en éclats
- qu’il est préférable d’être une nation suffisam- ment indépendante pour survivre en cas de tem- pête. Car chez le chasseur cueilleur, la solidarité c’est d’abord avec les proches, la raison et l’univer- salisme viennent plus tard.
Il est donc nécessaire de s’interroger sur notre façon d’habiter le monde.
D’abord se rendre à l’évidence que notre expansion démographique est forcément limitée : A court terme, un partage plus fraternel des ressources de la planète pourrait améliorer le sort du plus grand nombre, néanmoins le nombre d’individu pouvant vivre dignement sur terre est limité : vu les ravages que nous infligeons déjà à notre planète, il est temps d’arrêter notre invasion.
Si de nombreux pays ont essayé de réguler leur dé- mographie, ce qui semble le plus efficace à long terme est de confronter les coutumes et les
Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P110