Page 14 - MOBILITES MAGAZINE N°6
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                 AlaUne
 véhicules du groupe 1 et les véhi- cules dont la motorisation est élec- trique hybride fonctionnant uni- quement en mode électrique sur cet itinéraire ».
en résumé : en groupe 1, on ne peut faire circuler que des véhicules électriques ou GNV s'ils utilisent une alimentation comprenant du bio-méthane (20% en 2020, puis 30% en 2025). les véhicules hy- brides ne peuvent circuler dans ce périmètre qu'en mode électrique. en clair, le cabinet de celle qui était alors ministre de l’environ- nement, Ségolène Royal, a réin- venté les véhicules bimode des années 80 !
en groupe 2 : on ajoute les hybrides et les véhicules fonctionnant aux bio-carburants. Sans le mentionner nommément, le décret envisage ici les moteurs à éthanol à allumage commandé. Mais si l'on s'en tient à une lecture stricte du texte, on pourrait y inclure les carburants B100 (bio-gazole type Diester à 100%), puisqu'il faut une adaptation moteur pour ce carburant.
A ce jour MAN et Scania proposent des adaptations « départ usine » pour ce carburant (filtration ren- forcée notamment). le HVO (huile végétale hydrogénée) n'est mal- heureusement pas prévu par le texte puisque l'article 1er du décret publié le 11 janvier 2017 pris en application de l'article 37 de la loi n°2015-992 dispose que dans le groupe 2, il faille « des véhicules dont les moteurs sont conçus pour ne fonctionner qu'avec des carbu-
QAprès des échanges vifs et constructifs, les invités et les partenaires de Mobilités Magazine ont eu l’occasion de découvrir la nature canadienne à travers un cours de « trapping »,
rants très majoritairement d'origine renouvelable ». Or le HVO, gazole de synthèse pouvant être d'origine renouvelable, présente l'inconvé- nient en l'espèce d'être totalement compatible avec les moteurs diesel existants. Peut-on espérer une évolution du texte sur ce point, qui tendrait à harmoniser le statut du HVO sur celui du bio-méthane ? Rien n'est moins sûr...
Quelles conséquences ?
les véhicules électriques sont consi- dérablement plus coûteux que leur équivalents thermiques. les don- nées dont nous disposons font état de 500 000 euros H.t pour un véhicule Solaris urbino 4 avec 240kWh de batteries embarquées. un des invités évoque pour sa
                                                                
                                                                                                                  
                     
      
                                                 
                                                               
              
                            
         
                                                      
           
                                                        
      
                            
      
                                                       
      
                                                        
      
                                                        
                                                         
                         
          
      
        14 - Mobilités Magazine 06 - Juillet 2017
   
































































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