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Opérateurs & réseaux
er en autocar
start-up avec un super site de vente, une équipe réduite, une grande flexibilité et des circuits de décision courts », indique Frédéric Audouard. Depuis le lancement de ses lignes, la plateforme allemande adapte ses horaires. Cet été, elle s’est lancée dans une quantité de liaisons estivales, pour développer le marché.
Les coûts d’exploitation de la ligne Flixbus s’effondrent Audouard Voyages n’a pas ouvert certaines d’entre elles, demandées par Flixbus. elle les jugeait trop aléatoires. Mais le 19 mai dernier, elle a démarré Cholet-la roche- sur-Yon. Pour un aller-retour et demi par jour, qui s’ajoute à sa ligne-phare : deux allers-retours quotidiens entre Angers et Paris, en passant par le Mans. un succès, selon Frédéric Audouard : « nous n’avons pas encore couvert l’en- semble de nos coûts. Mais la grande surprise, c’est qu’ils s’effondrent.
Parce que nos cars tournent comme des horloges, plus que des frigos, nous assurent les mécaniciens. Sur autoroute, la consommation tombe, l’usure est limitée. Les moteurs froids ça n’existe pas. C’est un mo- dèle d’exploitation très efficace ! ». Flixbus est le leader du nouveau marché, devant ouibus et isilines, en ayant transporté 3,3 millions de personnes sur 5,5 en 2016. Yvan lefranc-Morin, directeur gé- néral de Flixbus France, a annoncé l’équilibre de ses comptes pour 2018, en faisant passer le taux de remplissage moyen de 60% à une fourchette de 65% à 70%. Frédéric Audouard, retient un autre chiffre : « 17% des passagers n’auraient pas voyagé du tout sans nous : ni en voiture, ni par covoiturage, ni par train. Notre combat n’est plus contre le covoiturage. Il est à mener contre le canapé. Nous faisons partie du nouveau puzzle de la mobilité en développement. Il cor- respond à une attente pour les
passagers de se voir proposer un service vraiment professionnel ».
L’ère de l’expérience usager
A cet égard, les dirigeants d’Au- douard Voyages rendent hommage à leurs conducteurs. « Nous avons été surpris. Nous les connaissions mais pas à ce niveau de qualité-là. Le car longue distance, c’est un métier difficile. Les horaires sont longs, ils varient beaucoup. Mais il y a une fierté, parmi eux, à se re- trouver classés dans le haut du pa- nier de l’enseigne Flixbus. Et avec eux, la PME de l’Ouest que nous sommes, une parmi la cinquantaine du réseau Flixbus en France », in- dique Nicolas Audouard. Car les clients notent chaque voyage et chaque conducteur. Cet engage- ment, cette course pour la qualité de service, correspond à l’époque dans laquelle les deux cousins ont voulu faire entrer Audouard Voyages. « L’ère de l’expérience usager et des nouvelles technolo- gies », résume Frédéric Audouard. en 2011, ce qu’on appelle pudi- quement dans l’entreprise, un « ac- crochage industriel » a donné l’alarme. une perte de marchés publics a fait chuter le chiffre d’af- faires de 20%. les deux cousins, qui pensaient déjà à le faire, ont tout remis à plat : l’organisation, les structures de l’entreprise, les méthodes de travail. « Les écono- mies d’échelle significatives vien- nent tout juste d’en être tirées l’an dernier », indique Nicolas Audouard. les quatre sociétés composant l’entreprise, résultat de rachats successifs, ont été fusionnées. l’harmonisation des accords so-
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Avec Flixbus : cinq cars pour deux allers-retours Angers-Paris par jour, et un aller- retour et demi entre Cholet et La Roche-sur-Yon. Un risque raisonnable.
MobiLités MAgAziNE 06 - Juillet 2017 - 29
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