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menter des zones mal vascularisées, facilitant ainsi la cicatrisation. » Les patients font généralement des cures de plusieurs séances d’une heure trente, à raison d’une à deux par jour. Ce caisson permet aussi de soigner les intoxications au monoxyde de carbone. « Ce type d’intoxication donne lieu à de nombreuses urgences en hiver, c’est pourquoi il y a toujours une équipe d’astreinte 24 heures sur 24. »
Tournée en scooter
En janvier 2012, après quatre ans dans ce service, Kamel ressent le besoin de changer d’air. « Je m’ennuie très vite et, après dix ans d’exercice hos- pitalier, je voulais voir autre chose. » Il décide, avec son épouse, de s’installer en libéral. Le couple possède désormais un cabinet commun, mais cha- cun dispose de ses propres patientèle et associé. Et c’est en scooter que Kamel se rend chez la petite quinzaine de patients qui se situent en majorité dans les Ier et IIe arrondissements de Marseille. « Faire ma tournée en scooter me permet de prendre davantage de temps auprès de mes patients : je n’ai pas à me garer ni à subir les embouteillages. » Et de poursuivre : « Le cadre de vie, le fait de ne plus être en blouse toute la journée, d’avoir mes propres patients, de pouvoir prendre le temps qu’il faut avec eux me fait vraiment découvrir une autre facette du métier. » Autre fait appréciable : il ne travaille plus sous l’autorité d’autres professionnels de santé, mais en collaboration. Et, surtout, ce nouveau mode d’exercice lui permet de profiter desafamilleetdesapassion.
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1 Kamel et sa femme Valérie possèdent
ce bateau avec
un groupe d’amis.
2 Kamel à bord entre Marseille
et l’île de Riou. Il a découvert la plongée au cœur de
la Réserve Cousteau, en Guadeloupe,
où il était parti exercer son métier d’infirmier avec
son épouse.
3 Kamel s’apprête à plonger dans
la calanque
de Monastério.
initiatives
   Avant d’acquérir leur bateau en 2013, Kamel et Valérie ont toujours été membres de clubs de plon- gée pour assouvir leur passion. En échange, ils participent à des baptêmes de plongée et effectuent du monitorat. Désormais, ils font partie du Yachting Club de la Pointe-Rouge, ce qui leur permet d’amar- rer leur bateau au port éponyme.
Clichés sans bulles
Le couple effectue entre 100 et 150 plongées par an, toujours en binôme – la règle de base de la plon- gée sous-marine. Mais Kamel ne se contente pas de plonger, il prend également de nombreuses photos. « C’est en Guadeloupe, lorsque nous avons découvert la plongée, que nous avons commencé à prendre un appareil photo compact dans un caisson pour revenir avec des souvenirs. » Le hasard les fait rencontrer, il y a environ quatre ans, un journaliste travaillant pour des magazines de plongée. Très vite, une collaboration se met en place. « Nous faisons des tests et des essayages de matériels de plongée pour son magazine », raconte Kamel, qui a progressivement investi dans du matériel de photoprofessionnelafindeformerunbinôme ■■■
MAI 2016 - N° 325 - L’INFIRMIÈRE LIBÉRALE MAGAZINE 65













































































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