Page 71 - MOBILITES MAGAZINE N°4
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                           soins », explique Claire Morille, dé- léguée FNTV Pays-de-la-Loire. « Nous subissons cette situation », confirme François-Xavier Chirol. Mais la profession anticipe-t-elle correctement la situation ? Les ou- tils existent. L’Observatoire pros- pectif des métiers et qualifications des transports et de la logistiques (OPTL) recense les besoins de main-d’œuvre. Elle tombe sur les besoins actuels, pas futurs. L’Adec
(Action de développement de l’em- ploi et des compétences) a été mis au point après un contrat d’étude prospective validé ensuite par une négociation avec les syn- dicats menée au niveau de la branche. C’est dans ce cadre que, par exemple, le besoin de res- ponsables d’exploitation est traité pour les PME. Peut-être est-il temps, avant que le plan ne prenne fin, en 2018, de relancer, pour le
« la section D’apprentis conDucteurs à quimper, la seule en france,
est une réussite »
N VincentBaldy,directeuradjointdu développement, à l’AFTRAL.
moins, un tel exercice ? Cela dit, l’exercice de prospective est tou- jours difficile. « Même la SNCF manque, faute de l’avoir prévu, de responsables d’exploitation. Elle ne s’est pas non, plus, extirpée du schéma ancien du conducteur à potentiel à faire monter en res- ponsabilité », indique Sassu Afan- todji, directeur de la pédagogie chez Promotrans.
« Faire » de l’image positive autour des métiers du transport de voyageurs
La mobilité est un des signes de la modernité. Le secteur est en expansion. il a toute légitimité pour communiquer davantage sur ses atouts et ses besoins. « Dès le ni- veau de l’entreprise », réclament beaucoup d’acteurs de la formation professionnelle. Surtout qu’avec une moyenne de 47 ans, tous sa- lariés confondus, la profession a un grand besoin de renouvellement de ses forces. z
HUBERT HEULOT
 MOBILITÉS MAGAZINE 04 - MAi 2017 - 71
 © AFTRAL
























































































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