Page 81 - MOBILITES MAGAZINE N°2
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                  focus / Train d’Equilibre du Territoire t
        l’offre sur les deux itinéraires prin- cipaux.
Quand les régions s’associent
Le 17 novembre 2016, la nouvelle région Grand Est associée( 5) à la Bourgogne-Franche-Comté et au Syndicat des transports d’Ile-de- France (Stif), a signé un accord pour reprendre trois relations TET dès janvier 2017.
Celles de la « ligne 4 » Paris- Troyes-Chaumont-Belfort-Mul- house, celles de l’itinéraire Reims- Châlons-en-Champagne-Chau- mont-Culmont-Chalindrey-Dijon, et celles entre Metz et Hirson. Reprise assortie d’une contribution annuelle de l’Etat au fonctionnement à hau- teur de 13 millions d’euros, et un investissement de 275 millions d’euros pour les matériels roulants, en l’occurrence 19 rames Coradia Liner Alstom. Le remodelage par la région des relations à grande distance de la « ligne 4 » aura un véritable « effet structurant pour le réseau ferré régional », estime Philippe Richert, s’exprimant ici sous sa casquette de président du conseil régional.
Le 29 novembre, c’est au tour de la Nouvelle Aquitaine d’entrer dans la boucle. Avec la reprise le 1er jan- vier 2028 des relations Bordeaux- La Rochelle, alors que l’Etat garde dans son giron les quatre allers- retours quotidiens TET de bout en bout Bordeaux-Nantes. S’ajoutent les relations Bordeaux-Limoges et Bordeaux-Ussel, parties subsis- tantes des deux itinéraires TET Bordeaux-Lyon interrompus au- delà en raison de l’état des infra- structures. La contribution annuelle de l’Etat est ici fixée à 6,7 millions d’euros en 2018 et 2019, puis à cinq millions d’euros jusqu’en 2022. L’investissement destiné aux ma- tériels roulants atteint 75 millions d’euros pour cinq rames Coradia Liner Alstom.
Dans les Hauts-de-France, l’accord
La feuille de route, extensible à 2023, intègre dans la durée l’ensemble des évolutions annoncées et de progrès attendus de la part de l’opérateur.
N
Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
signé le 7 décembre 2016, porte sur les relations Paris-Amiens-Bou- logne et Paris-Creil-Saint-Quen- tin-Maubeuge/Cambrai qui seront reprises le 1er janvier 2019. Outre une contribution annuelle au fonc- tionnement de 15 millions d’euros, l’Etat investira ici 400 millions d’eu- ros pour les matériels roulants, cette somme incluant dix Coradia Liner commandés en 2015 pour Paris-Boulogne. Il reste 250 millions d’euros à venir, destinés à 18 rames pour les autres relations.
En région Occitanie-Pyrénées-Mé- diterranée, l’accord du 14 décembre 2016 concerne deux expérimen- tations de gestion commune Etat- Région pour la « ligne de l’Aubrac » (Clermont-Ferrand-Béziers) dès le
1er janvier 2017 et pour la « ligne
du Cévenol » (Clermont-Ferrand- Nîmes) à partir du 1er janvier 2018.
La contribution annuelle de l’Etat
au fonctionnement est de 4,5 mil- lions d’euros jusqu’en 2022. S’ajoute
ici un investissement spécifique
de 43 millions d’euros en partie
acté dans le CPER 2016-2020 pour
les infrastructures de la ligne Cler- mont-Nîmes, la ligne bénéficiant également de 30 millions d’euros pour l’achat de nouveaux matériels pour ces liaisons TET, avec trois u
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