Page 76 - MOBILITES MAGAZINE N°01
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                 Politiques & institutions
mettra de « supprimer une rupture de charge pour certaines relations Paris/ Auxerre et Auxerre/Dijon et de réellement cadencer à l’heure ces deux relations ». Mais égale- ment d’achever le renouvellement du parc des matériels roulants ré- gionaux (voir encadré). Outre des opérations d’accessibilité des gares, le CPER Bourgogne com- porte des études capacitaires du nœud dijonnais fortement sollicité par l’insertion de flux en prove- nance ou à destination des régions voisines (Ile-de-France, Rhône- Alpes-Auvergne et Grand Est) qui s’ajoutent aux besoins propres de l’aire urbaine de Dijon. « Ce qui nous amène à étudier la création de voies terminus pour les TER pé- riurbains à Montbard - à l’ouest- sur la ligne de Paris et à Seurre - au sud-est sur la ligne de la Bresse. Et de plancher sur le réaménage- ment du centre de maintenance TER de Dijon », poursuit-il. Comme sur la faisabilité du projet de ligne à grande vitesse POCL (Paris/Or- léans/Clermont/Lyon) qui, outre sa fonction de désaturation de la LGV Paris/Lyon a l’intérêt de dés- enclaver le Nivernais...
En Franche-Comté, les opérations ferroviaires du CPER totalisent 105,7 millions d’euros (41,25% Etat, 43,23% Région, 1,9% autres col- lectivités et 13,62% SNCF Réseau) et n’augmentent en apparence que très peu en comparaison du précédent CPER 2007-2013 (102,2 millions d’euros). Sauf si l’on inclut
N BB 22200 - Besançon
N
TER - Auxerre a joigny
le coût total du projet Belfort/ Delle (110 millions d’euros). « Outre ce projet qui remodèle le réseau à l’extrême est de la nouvelle région, c’est l’axe principal (Dijon) Dôle/ Besançon/Belfort qui concentre les investissements du CPER 2016- 2020 pour un montant de 22 mil- lions d’euros (dont 10% d’euros d’études), afin d’obtenir un meilleur cadencement vers Dijon et Lyon », annonce Didier Gamard. Grâce à la banalisation(4) des voies de la section Besançon/Franois (7,5 km), tronc commun avec la « ligne du Revermont » (Besançon/Lons-le- Saunier/Saint-Amour/Bourg-en- Bresse/Lyon). D’autant que la mo- dernisation de cette même ligne mobilise 31 millions d’euros (dont un million d’euros d’études) avec un évitement à étudier et le re- modelage du plan des voies de la gare de Mouchard.
La « ligne des Horlogers » l’axe transfrontalier (5) Besançon/Mor- teau/Le Locle bénéficiera d’opé- rations de modernisation pour un montant de 12,5 millions d’euros auxquels s’ajoutent dix millions d’euros d’investissements propres de SNCF Réseau. « En sus d’un ur- gent renouvellement des voies de Morteau au Locle et un projet suisse d’électrification jusqu’à Mor- teau, la ligne pourrait être le site d’essai d’une technologie de type ERTMS régional », précise Didier Gamard.
La pérennisation de la « Ligne des Hirondelles » dont la partie Saint- Claude/Oyonnax serait menacée aurait besoin de 30 millions d’euros d’investissements dont 22 millions d’euros de Bourgogne-Franche- Comté. Ils restent encore à mobi- liser, puisque seuls six millions d’euros sont prévus pour le confor- tement de nombreux ouvrages d’art et ouvrages en terre, des risques de chutes ayant été iden- tifiés sur la partie tourmentée An- delot/Saint-Claude. Comme en
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