Page 20 - MOBILITES MAGAZINE N°15
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 Opérateurs & réseaux
     :j REPÈRES
  LES CHIFFRES DE KEOLIS BESANÇON
Effectif : 500 personnes, dont 344 conducteurs Ticket à l’unité : 1,40 euro
Carnet de 10 tickets : 12 euros
Abonnement mensuel : 42 euros Abonnement mensuel Etudiant : 27,50 euros Parc de véhicules : 19 rames de tramway
et 150 autobus
                 FOCUS / Urbain
Besançon, un nouveau dépa
   Ville traditionnellement acquise à Keolis, Besançon avait un temps opté pour la concurrence, avec Transdev durant un septennat, jusqu’à la fin de l’année dernière. Stimulé par cet épisode, Keolis revient donc dans le Doubs, un territoire qu’il connaît bien, avec de nouvelles ambitions.
Depuis le 1er janvier de cette année, et pour une durée de sept ans, la Commu-
nauté de Communes du Grand Besançon a de nouveau choisi la société Keolis pour son réseau de transport en commun. En fait, un retour à des origines lointaines,
du temps de Via GTI, et de Keolis plus tard, jusqu’au précédent contrat conclu avec Transdev. Le Grand Besançon est une collectivité locale qui regroupe aujourd’hui un peu moins de 200 000 habitants, répartis dans 69 communes du département du Doubs. Elle envi- sage, lorsque qu’elle aura récupéré les compétences en matière de voirie, vraisemblablement d’ici à deux ans, que l’actuelle commu- nauté de communes se commue en une communauté urbaine.
La fluidité de Ginko
Sous l’appellation Ginko, du nom d’une plante exotique dont la sève est réputée pour sa fluidité, le ré- seau de Besançon est de qualité. « Avec Reims et Dijon, il fait partie
de ceux qui sont régulièrement distingués dans la plupart des pal- marès spécialisés, car ces collecti- vités ont toujours effectué les ef- forts nécessaires pour les doter d’outils performants pour un service de transport en commun dont les habitants sont en général assez fiers », apprécie Laurent Sénécat, nouveau directeur général de Keolis Besançon. Un homme qui, après plusieurs décennies effectuées au- près de cette filiale de la SNCF, dans les réseaux de Lille ou Dijon, est aussi passé par le siège de l’entreprise, au service des appels d’offres. Et c’est lui, justement, qui a instruit le dossier bisontin. « Après l’attribution du contrat et les bons contacts entretenus avec les élus locaux, ma nomination s’est ef-
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