Page 15 - Voyages & groupe n°21
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camargue, une entreprise qui n’existe plus aujourd’hui. Mais, je ne me souviens plus de leur destination... Reste que la première année d’ac- tivité a été très encoura- geante, et Solotour a décro- ché rapidement de nouveaux contrats. Ce qui m’a évidem- ment motivé à poursuivre.
V&G : quelle a été la stratégie de développement de l’entreprise ?
Alain Paoli : il n’y a pas eu véritablement de stratégie.
Dans les premières années, bien sûr, la priorité a été de conforter l’activité. Solotour devait trouver ses marques, se positionner sur le marché, fidéliser, concevoir de bons produits... tout en faisant parallèlement évoluer son offre. Il s’agissait de répon- dre le mieux possible à la demande. Il est vrai que je ne me posais pas de ques- tions stratégiques. Mon ob- jectif n’a jamais été de faire de Solotour une multinatio- nale, racheter des agences... J’ai privilégié la maîtrise
d’une croissance interne, en développant l’entreprise étape par étape, en fonction du marché.
V&G : en 1996, Solotour crée les « Routes d’Europe » ? De quoi s’agissait-il et qu’en reste- t-il aujourd’hui ?
Alain Paoli : La marque « Routes d’Europe » rassem- blait quelques autocaristes régionaux qui avaient des difficultés à remplir les- voyages qu’ils diffusaient en brochure. Solotour leur concevait des produits qu’ils revendaient à travers un ca- talogue commun. Déjà à cette époque existaient des regroupements d’autoca- ristes, c’était un peu dans l’air du temps. Nous avons dépensé beaucoup de temps, beaucoup d’énergie pour finalement un résultat qui n’a pas été à la hauteur des espérances de chacun. Pour Solotour, c’était trop compliqué à gérer. Parallè- lement, ce n’était pas non plus facile de créer une réelle synergie entre les autoca- ristes. Pendant deux à trois ans, nous avons essayé de développer cette marque « Routes d’Europe », dont le logo était apposé sur les autocars, sur différentes ré- gions, avant de nous concentrer uniquement sur celle de Provence Alpes Côte d’Azur. Il y avait alors cinq autocaristes concernés. Cela a mieux fonctionné. Reste que parallèlement, il fallait
Une brochure 2019 “spéciale 30 ans !”
pour marquer cette année anniversaire, la brochure 2019 de solotour (plus de 300 pages !) « propose un jeu de grattage (systématiquement gagnant !) mis en place sur une sélection de 30 programmes », annonce Jean-François guieu, directeur. sont, par exemple, à gagner : une soirée dansante, une gratuité supplémentaire, les boissons, un repas gastronomique, etc.
Côté nouveautés, « nombre de
produits ont été retravaillés,
modifiés, tandis que de nouvelles
prestations ont fait ici et là leur
entrée », poursuit-il. La production
2019 est à découvrir sous dix
« rubriques destinations »,
comme l’an passé : France (avec
notamment, en 2019, Les Floralies
internationales de Nantes et l’armada de rouen), mais aussi l’europe de l’est, du Nord, l’Italie, l’autriche, la suisse, etc. a noter que la rubrique
« evasions lointaines » est venue remplacer « grandes évasions & monde », une offre positionnée en ouverture de la brochure. « Une production pour laquelle nous avons de plus en plus de demandes », relève Jean-François guieu. D’ailleurs, et pour la première fois cette année, « un tiré à part sur cette programmation lointaine a été réalisé et envoyé à une sélection d’autocaristes opérant sur l’aérien ainsi qu’aux groupistes », glisse-t-il.
pour fêter ses 30 ans, solotour compte aussi « largement
communiquer tout au long de l’année 2019, en renforçant notre stratégie commerciale, en organisant plus d’éductours », conclut Jean- François guieu.
En entreprise
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