Page 36 - Voyages et Groupe N°5
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                de la région parisienne rattachée à celle des agences de voyages et de tourisme. Toujours en cours, mais touchant à sa  n : la trans- position de la nouvelle Directive Européenne « voyages à forfait et prestations de voyage liées » dans le Code du Tourisme. Les textes devront être  nalisés au 1er janvier 2018, une fois l’ordon- nance envoyée au Conseil d’Etat, et seront appliqués au 1er juillet de la même année. Certains points restent encore en suspens, et notamment le maintien franco- français de la responsabilité de plein droit. Un sujet « majeur » aux côtés d’autres traités par la commission juridique : le statut de mandataire, la réforme du droit des contrats, l’a chage des prix aériens, la mise en place de la directive du règlement des li- tiges en ligne...
Sur le plan de l’organisation du syndicat, rappelons que la ré- forme des statuts est entrée en vigueur en avril dernier. Les conseils exécutifs de métiers (producteurs/distributeurs) ont été remplacés par six autres : « voyage en France », « tour-opé- rateurs », « distributeurs et as- sembleurs de voyages », « voya- ges d’a aires » « organisateurs de voyages de groupes » (repré- senté par le Cercle Economique des Agences Groupistes présidé par Sylvain Lament) et « organi- sateurs de séminaires, congrès, incentives, foires et salons ». Un septième a depuis été proposé : « voyages de jeunes », regroupant les organisateurs de voyages sco- laires et éducatifs et de séjours linguistiques. « Il a également été décidé de créer une délégation « tourisme responsable » prise en charge par Stéphane Le Pen- nec du groupe Salaün », indique Jean-Pierre Mas, avant d’annoncer que le prochain congrès des En- treprises du Voyage se tiendra à
Lille du 22 au 24 novembre 2017. Son thème ? « Le monde change ».
« Mon rôle est de promouvoir les entreprises du tourisme » Parmi les autres évolutions des Entreprises du Voyage, celle du baromètre mensuel, qui désor- mais intégre les statistiques is- sues d’Orchestra a n de mieux prendre en compte le poids de la distribution en ligne. Chaque mois, les résultats de la plate- forme (qui connecte à ce jour et en temps réel l’o re de plus de 140 tour-opérateurs, croisiéristes, hébergeurs...) sont agrégés à ceux de Gestour et des 795 agences de voyages constituant son panel. Les résultats sont di usés à partir du 10 de chaque mois sur le site des Entreprises du Voyage. Sans attendre cepen- dant ce baromètre « nouvelle for- mule », les chi res de janvier à mars ont été dévoilés, période durant laquelle les moyen et long- courriers se sont envolés (res- pectivement +15% et +25%) ! « De mémoire, ça ne s’est jamais vu dans notre baromètre », sou- ligne Jean-Pierre Mas. Richard Soubielle relevait « un retour ful-
gurant » de la Tunisie, même si ce sont toujours l’Espagne, la Grèce et l’Italie qui occupent le podium. Côté long-courrier, ce sont les Etats-Unis (66% des ventes anticipées sur l’été, et 85% sur le Canada), la République dominicaine et la Thaïlande. Quant à la France, elle a a ché un recul en nombre de réserva- tions (-4%) et de passagers (- 1%). Le BSP, lui, a enregistré une hausse de 8,6% de son chi re d’a aires au cours du premier
” trimestre 2017. En nombre de bil- lets émis, la progression a atteint +11,3%. En n, sur le seul mois de mars, la destination France est en baisse de -5%, alors que les moyen et long-courriers ont a ché des hausses : respecti- vement +20% et 18%. Le tout pour un volume d’a aires de +12%. A noter : une belle pro- gression des Antilles françaises (+62%), mais la chute de la Po- lynésie française (-26%). En tête des destinations moyen-courrier : Espagne, Grèce et Italie en nom- bre de passagers, suivies par le Portugal, la Tunisie (+133%) et le Maroc (+6%). Pour le long- courrier, les Etats-Unis sont en tête (+13%) devant la République dominicaine (+4%) et la Thaïlande (+7%). En n, Jean-Pierre Mas en- tend bien poursuivre ses actions auprès des entreprises en terme, notamment, d’aide à la transition numérique (« nous allons a ecter des budgets », annonce-t-il) ou encore de la transmission. Il s’agira aussi de « trouver le moyen de mettre en place une formation adaptée aux pro ls des salariés recherchés », ajoute le président. Et pourquoi pas via une formation post-BTS ? En n, à l’instar de l’APST, Les Entreprises du Voyage envisage de lancer une campagne de communication dans le courant de l’année 2018. z CATHERINE MAUTALENT
“Il s’agira de trouver le moyen de mettre en place une formation adaptée aux profils
des salariés recherchés.
 36 - VOYAGES & GROUPES 05 - JUIN 2017
 En entreprise

























































































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