Page 38 - Voyages et Groupe N°5
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                sommes en pleine expansion. Nous avons fait voyager 2600 personnes l’an dernier. A début mai 2017, nous avons en partie engrangé pour l’année en cours et dépassons largement ce nom- bre de pax. Cette année, nous devrions enregistrer une crois- sance d’environ 30 % de notre activité.
V&G:quiddevotre distribution ?
B.V. : nous travaillons uniquement en btob. Les comités d’entreprise que nous avons comme clients viennent des agences de voyages. Nous ne participons pas aux sa- lons touristiques en direct, sauf en marque blanche comme lors du récent Tourissima de Lille sur le stand de l’autocariste nordiste Slembrouck Voyages. Nous avons fait le choix des agences indé- pendantes et des mini-réseaux. Nous avons par exemple signé avec Jeancarthier (une quinzaine de points de vente) et Prêt-à- Partir (112 agences). Au total près de 300 agences nous revendent, dont au moins la moitié font appel à nous régulièrement.
V & G : que représente l’activité groupes pour Step Travel ?
B.V. : elle pèse pour les deux tiers de notre activité. Ce segment re- groupe le GIR sur lequel nous avons notre propre programma- tion, et les groupes ad hoc, avec les demandes à la carte, qui re- présentent le plus gros de notre volume groupes, environ les deux tiers. L’activité groupes se répartie à la fois sur des circuits et des city-breaks. Le type de voyage dé- pend bien sûr de la destination.
V & G : votre production ne cesse de croître...
Géraldine Chachourine : oui, elle s’éto e d’année en année. Le marché l’exige : il faut être en
perpétuel renouvellement. D’au- tant que nous allons arriver iné- vitablement un jour à saturation sur notre zone géographique. La Russie reste notre première des- tination, même si nous savons que l’année 2018 va être com- pliquée avec la remontée du rou- ble et l’accueil de la Coupe du monde de football. Le Monténé- gro demeure notre deuxième grosse destination. Suivent les capitales d’Europe centrale, l’Au- triche et la Pologne. On vend en- core peu de Bratislava et de Bel- grade. La Slovénie marche da- vantage, mais doit faire face à
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Monténégro. Moscou. Berlin.
un problème de disponibilités : ça coince une fois sur l’hôtel, une fois sur l’aérien !
V&G:lesBalkanssont également votre nouveau terrain de chasse...
G.C. : ils se développent chez nous depuis l’an dernier. Nous pro tons des di cultés des destinations du bassin méditer- ranéen et de reports vers cette région où l’on trouve une o re balnéaire, surtout en Croatie et au Monténégro. Nous devons, bien sûr, composer avec les normes locales de certains pays tels l’Albanie ou la Macédoine qui en sont encore à leurs bal- butiements en matière de tou- risme. Mais même des destina- tions con rmées comme la Russie nécessitent quelques ajuste- ments, quand nous vendons par exemple en trois étoiles des hô- tels qui s’a chent dans une ca- tégorie supérieure.
V & G : quels sont vos circuits phares ?
G.C. : le GIR sur du Moscou/Saint- Pétersbourg de huit jours marche très bien. Le choix du train de jour plutôt que de nuit permet de nous démarquer de nos concurrents car notre position- nement n’est pas l’entrée de gamme et nous entendons o rir un certain confort à notre clien- tèle. Il n’est pas évident, en e et, d’enchaîner sur une journée de visites en descendant du train... Notre o re est très orientée cir- cuits sur la Russie et la Pologne, ainsi que sur le Monténégro avec un programme en étoile autour de l’hôtel Tara, dans la station balnéaire de Becici près de Bud- var... Les Pays baltes donnent aussi satisfaction sur le circuit de huit jours, de même que la Roumanie qui possède de nom- breux atouts malgré son image
   38 - VOYAGES & GROUPES 05 - JUIN 2017
 En entreprise


















































































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