Page 44 - MOBILITES MAGAZINE N°64
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 mobilité urbaine / RÉSEAU
 thermique. « Or, la loi sur la transition énergétique nous oblige à nous doter de véhicules « propres ». Nous aurons le choix entre des véhicules électriques (à batterie ou à hydrogène) ou au GNV. Mais le prix du gaz augmente également... ». Même si Marc Rovigo estime avoir un peu de temps devant lui, l’absence de visibilité à moyen terme génère son flot d’incerti- tudes. Notamment concernant le verse- ment mobilité. « Les entreprises commen- cent à rembourser les PGE. Elles risquent de rencontrer des difficultés pour cette raison, mais aussi car elles ne pourront pas, elles non plus, faire face à leurs dépenses énergétiques ». Quoi qu’il en soit, le SMTC 90 n’envisage pas pour l’ins- tant ni de réduire l’offre, ni d’augmenter le prix des titres de transport.
Vigilance sur tous les fronts
Dans la métropole de Lyon, la crise éner- gétique a un impact qui est loin d’être négligeable. En 2022, la part du budget
énergie représentera 15 M€ supplémen- taires et 12 M€ à l’échelle du réseau de transport public. C’est pourquoi, le Grand Lyon, Sytral Mobilités (l’autorité organi- satrice) et Keolis Lyon ont mis en œuvre des actions de sobriété et d’efficacité en matière d’énergie. Des actions développées sur tous les fronts au sein des Transports en commun lyonnais (TCL). D’une part au
niveau des contrats passés avec les éner- géticiens. « Il y a deux ans, alors que nous pressentions que le marché de l’énergie était potentiellement à risque, nous avons signé des contrats sur des durées plus longues. Il fallait aussi garantir la continuité de l’approvisionnement sans se retrouver avec des prix stratosphériques », rappelle Thomas Fontaine, directeur général de
  Thomas Fontaine, directeur général de Keolis Lyon.
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Un trolleybus Cristalis des TCL de Lyon.
 

























































































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