Page 22 - MOBILITES MAGAZINE N°14
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                 Opérateurs & réseaux
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Caen la Mer tourne la page
Le 1er janvier 2018, le tramway sur pneu de Caen la Mer a cessé de circuler. Il sera remplacé par un tram sur fer en septembre 2019.
Pour faciliter les déplacements pendant cette période de travaux,
de nouveaux services ont été mis en place : un réseau de substitution avec des bus articulés, une navette de centre-ville gratuite, un service de location de vélos en longue durée et en libre-service.
          C’est un nouveau chapitre de l’histoire des transports caennais qui s’est ouvert le
1er janvier 2018. Seize ans après sa mise en service, le Transport sur Voie Réservée (TVR) conçu par Bombardier a fait ses derniers tours de roues. Seize ans pendant lesquels les défaillances techniques récurrentes et l’importance des coûts de maintenance ont eu raison de ce système de ce transport guidé par un rail central. « C’était un gouffre financier pour la collectivité. De plus, le système était devenu ingérable », rappelle Rodolphe Tho- mas, vice-président en charge des transports, des déplacements et des infrastructures au sein de Caen
la Mer (50 communes, 265 000 habitants). Ingérable car le TVR était entre les mains de deux concessionnaires : Keolis pour l’ex- ploitation du réseau urbain Twisto et le consortium STVR composé de Bombardier et de Colas Rail pour les travaux publics. Et ce jusqu’en 2032. « Ces deux conces- sionnaires nous ont mis dans de grandes difficultés. Nous ne voulions pas maintenir un transport défaillant, source de déboires et de décep- tions ».
C’est pourquoi les élus ont décidé de remplacer ce mode en 2014 par un tramway sur fer. « Une technologie que tous les opérateurs de transport public connaissent,
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Navette
en centre-ville.
En savoir plus...
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maîtrisent, et ce quel que soit le modèle».
Quarante deux bus articulés pour se substituer au TVR Dans la foulée, il a été décidé de remettre à plat la gestion du réseau Twisto. Pour cela, un appel d’offres a été lancé pour renouveler le contrat de délégation de service public (DSP). Trois candidats se sont positionnés : Transdev, RATP Dev et Keolis, l’opérateur sortant. « Tous voulaient remporter ce mar- ché qui était très attendu car c’est unique au monde de remplacer un tramway au bout de quinze ans ». De négociations en négociations, la Communauté urbaine a joué la
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