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Opérateurs & réseaux
C’est précisément pour répondre à cette question, et dans un sens que devraient apprécier les auto- rités organisatrices de transports (AOT), qu’une entreprise comme Wizway Solutions se positionne sur le marché.
port équipé, achète le format qui lui convient (abonnement ou à l’unité) et n’a plus qu’à utiliser son smartphone, même éteint, pour valider ses trajets. « Wizway reste invisible, poursuit Louis Brosse, nous créons simplement une intercon- nexion entre des systèmes initia- lement non connectés. Pour faire simple, disons que chaque valideur ira chercher le titre qui le concerne dans le téléphone du client ». Adap- tée à tous les types de smartphone, la solution développée par l’en- treprise, qui emploie une dizaine de personnes, possède ce mérite essentiel de ne pas nécessiter une adaptation lourde du réseau et de ses systèmes billettiques existants.
Le smartphone, mais pas seulement
Si Wizway Solutions n’est pas un moyen de paiement, c’est l’AOT qui gère cet aspect du dossier, il lui est en revanche possible de proposer sa solution pour l’ensem-
mérations. L’ensemble des terri- toires utilisant des valideurs usant de cette technologie peut ainsi franchir le pas de la dématériali- sation. « Aujourd’hui, le principal frein au développement de notre solution n’est rien d’autre que le temps de prise de décision des autorités concernées », explique ainsi Louis Brosse.
Un marché qui s’ouvre
référencé par l’UGAP (Union des Groupements d’Achats Publics), Wizway Solutions a d’abord été retenu par la CTS (Compagnie des Transports Strasbourgeois) qui est devenu en juin 2017 le premier opérateur de transport à l’intégrer. La mise en œuvre auprès de l’en- semble des usagers ayant eu lieu à l’automne dernier. ile-de-France Mobilités devrait lui aussi proposer cette solution à la rentrée 2018, pour une mise en déploiement massive en 2019. Cette même année, c’est la SNCF qui proposera la dématérialisation de ses titres. Autant dire que Wiz- way Solutions bénéficiera là de deux ou trois vitrines qui devraient concourir à son essor. « Nous sommes désormais assez souvent intégrés dans les dossiers d’appel d’offres, parfois même dans des dossiers concurrents, précise Louis Brosse. Et cette année qui com- mence nous verra orienter notre politique de développement vers le marché européen, notamment la Grande-Bretagne, l’Italie ou la Belgique ». Une piste qui pourrait permettre à l’entreprise de franchir largement le cap des 700 000 eu- ros de chiffre d’affaires réalisés en 2017. z
PIERRE COSSARD
Interconnecter ce qui ne l’est
pas ble des objets connectés disponi-
Née en décembre 2015 sous les
bons auspices de ses quatre ac-
tionnaires, Orange, la rATP, la SNCF
et l’ancienne start-up Gemalto, la
joint-venture Wizway Solutions dé-
diée au développement de la mo- EN bilité sans contact, a, selon son SAVOIR président Louis Brosse, une dé- PLUS marche simple : « notre métier
consiste à rendre possible la dé- matérialisation des titres de trans- port sur smartphone. Pour faire court, nous créons un pass transport vierge dans le téléphone de l’usager, et nous lui donnons le droit d’accès aux valideurs NFC du réseau concerné, quel qu’il soit ». L’usager télécharge l’application ad hoc sur le site du réseau de trans-
bles à ce jour.
Outre le téléphone, les autorités organisatrices de transports peu- vent donc d’ores et déjà proposer la dématérialisation de leurs titres de transport sur des montres, bra- celets, etc. L’important étant la présence d’une puce NFC. Un dé- veloppement déjà largement utilisé dans certains pays, comme la Corée du Sud ou le Japon, où no- tamment les enfants se voient proposer depuis longtemps de multiples goodies comme supports de leur titre de transport et de paiement... De fait, la solution étant adaptable à tout système NFC, la dématérialisation n’est pas seulement réservée aux agglo-
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