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de Midway
Le miracle
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LA MAIN CACHEE matin-là une demi-heure plus tard que prévu, en raison d’un problème
mécanique. S’il avait décollé à temps, il aurait probablement repéré
les navires américains une demi-heure plus tôt. Nagumo aurait
alors armé ses avions de torpilles et les aurait lancés contre les
navires américains, au lieu de les réarmer avec des bombes en vue
d’attaquer une nouvelle fois Midway. Là encore, le cours de la
bataille et le sort de tout le Pacifique se jouèrent sur un simple
« coup du destin ».
Lorsque Nagumo fut informé de la présence du porte-avions
américain, il ordonna aussitôt que ses avions soient rechargés de
torpilles. Mais cela prit du temps. Dans leur précipitation, les
équipes omirent de placer les bombes non chargées dans les soutes
des navires. A la place, elles furent empilées sur les ponts à côté des
avions, transformant les porte-avions en potentiels brasiers
flottants s’ils subissaient la moindre attaque aérienne.
· Perdus et confus
À ce moment crucial, les pilotes américains ne savaient que
faire. Depuis qu’ils avaient quitté Pearl Harbor, ils avaient
soigneusement maintenu le silence-radio entre leurs escadrons de
combat et leurs bombardiers-torpilleurs, de peur que les Japonais Le jour le
ne découvrent leur arrivée. Leurs bombardiers-torpilleurs lents
volaient à basse altitude, contrairement aux avions de combat, plus
maniables et plus rapides, qui volaient plus haut et dont l’objectif
consistait à protéger les bombardiers.
C’est alors que la catastrophe frappa ! Le premier escadron de plus long
bombardiers-torpilleurs américains qui repéra les Japonais fut
entièrement anéanti. Pas une seule torpille n’atteignit son but.
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Tous les pilotes furent tués à l’exception d’un seul. Le second, puis
le troisième escadron de bombardiers-torpilleurs connurent le
même sort : aucune torpille n’atteignit sa cible, et presque tous les