Page 8 - POUR SARCELLES

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C’est là que l’essentiel se décide et, trop souvent, que se nichent les premières sources d’inégalité, pas toujours irrattrapables, mais constitutives de profondes fractures entre les uns et les autres. C’est donc là qu’il faut agir avec force et urgence. En conséquence, je propose un plan pluriannuel sur le mandat pour mener ce chantier fondamental à bien, en mariant les impératifs que je viens de citer et la garantie des moyens nanciers qui vont avec.
C’est une double garantie sur 6 ans : celle du calendrier et celle du budget.
La représentante des parents d’élèves : J’ai bien entendu vos engagements sur la rénovation des écoles, et franchement, nous, les parents, sommes tout à fait capables de comprendre que vous ne pourrez pas agir sur tous les groupes scolaires en quelques mois. On aimerait bien, mais on n’est pas naïfs ni inconscients des contraintes budgétaires, on en a nous aussi dans la gestion de nos budgets familiaux. Mais une fois qu’on vous fait con ance sur ce plan pluriannuel, qu’est-ce qui nous dit que vous allez le faire ? Vous nous dites ça aujourd’hui en campagne, d’accord, mais après, il se passe quoi ? On se revoit en 2026 pour votre réélection ? Jocelyn Assor : Vous soulevez une question importante, Madame. Je sais que c’est dans les promesses non tenues que réside une des causes de la perte de crédit des politiques.
La représentante des parents d’élèves : C’est exactement cela. Et alors, que proposez-vous ?
Jocelyn Assor : De mettre en place une commission de suivi de ce plan sur 6 ans, commission pour laquelle je vois 3 étapes. La 1ère, c’est sa mise en place dès mon élection. Elle sera constituée d’élus de ma majorité, mais également, par souci de transparence, d’un représentant de l’opposition, de personnels des services municipaux sans qui rien n’est possible, et, évidemment, des membres de la communauté éducative, à savoir, des équipes de direction, des enseignants de chaque école, et des représentants de parents d’élèves, comme vous, si vous le souhaitez. La 2ème étape ’est l’élaboration du plan de travaux. Et la 3ème, son suivi, mais surtout le respect des chantiers à réaliser et des calendriers décidés en commun. Est-ce que cela répond à vos interrogations et doutes ? La représentante des parents d’élèves : Là, d’accord, parce que nous, les chèques en blanc, c’est ni, et là, au moins, on est associé et on pourra dire notre mot. Mais, c’est complètement nouveau comme façon de faire ?
Jocelyn Assor : Oui Madame. Mais vous savez, je dis depuis le début de ma campagne que, d’une part, j‘ai con ance en nos habitants, et que d’autre part, je souhaite associer les Sarcellois à la gestion de la ville. Le dire c’est bien, le décliner par de nouvelles méthodes démocratiques, c’est mieux. Ma proposition suppose que chacun soit responsable et engagé, et quant à moi, j’y suis prêt.
La représentante des parents d’élèves : Et bien nous aussi, Monsieur Assor, marché conclu si je puis me permettre. Une mère de famille : Et pour les tout-petits, qu’avez-vous prévu ?
Jocelyn Assor : Il existe déjà à Sarcelles de nombreuses crèches à statut di érent, nous ne partons pas de rien. Pour autant, la population de la ville est jeune et si nous voulons garder cette jeunesse il faudra justement o rir aux jeunes couples plus de solutions mieux adaptées aux modes de vie d’aujourd’hui. Ainsi, je crois non seulement nécessaire d’implanter deux points d’accueil supplémentaires, un côté Village, un côté Grand Ensemble, mais qu’il faut également encourager tous les projets de micro-crèches, j’allais presque dire, rue par rue. C’est non seulement comme cela que nous accroitrons le nombre de berceaux, mais c’est surtout en procédant ainsi que nous serons au plus près des familles qui ne demandent qu’à disposer du service utile à trois pas de leurs domiciles.
La mère de famille : C’est bien, mais il y a aussi un problème d’horaires.
Jocelyn Assor : Très juste Madame, les modes de vie d’aujourd’hui, nous obligent à élargir les plages horaires existantes. Par ailleurs, et c’est à la fois utile pour les familles et attractif pour les entreprises, je prendrai l’initiatived’une ré exion avec ces dernières pour mettre sur pied une crèche inter-entreprises.
Un projet éducatif et culturel global ... à tous les âges Jocelyn Assor : Nous venons de parler structures, parlons projet.
Un enseignant : Après le contenant, le contenu !!
Jocelyn Assor : Tout à fait, Monsieur, sachez que l’attention à la jeunesse sera une priorité de notre mandat. Pour les plus
jeunes, les conseils d’école font déjà un gros travail qu’on ne souligne pas toujours assez, et la municipalité devra soutenir davantage - 8-
Un plan pluriannuel et concerté pour les écoles et centres de loisirs, des solutions de garde pour les tout petits
Jocelyn Assor : Vous le savez tous, les écoles maternelles, primaires et les centres de loisirs sont du ressort exclusif des municipalités. Beaucoup a été fait, je ne suis pas de ceux qui prennent plaisir à expliquer qu’avant eux personne n’a rien fait. Mais beaucoup reste à faire.
La représentante des parents d’élèves : Ah oui, les écoles Pierre et Marie Curie, Marius Delpech et Jean Macé en ont bien besoin.
Jocelyn Assor : Exact Madame, et aussi les groupes scolaires Ecole Dunant à rafraichir, sans oublier les travaux d’entretien qu’il faut mener chaque année, tout ce qui est impératif pour que le dédoublement des classes se réalise dans les meilleures conditions. L’école, c’est l’endroit où les enfants s’éveillent, se forment, préparent leur avenir.