Page 117 - Trans-Num-V1
P. 117

Illustration du flux numérique au travers d’un cas clinique complexe

               Il est décidé après présentation des différentes solutions thérapeutiques et exposition du
               rapport bénéfice-risque de procéder à une réhabilitation implanto-portée du maxillaire sur
               8 implants avec comblement sinusien bilatéral par voie latérale et de laisser l’arcade mandi-
               bulaire en l’état pour le moment, pour des raisons économiques. Cette dernière sera réhabi-
               litée dans un deuxième temps.
               Comme décrit précédemment, nous allons appliquer la même démarche dans le cadre de
               réhabilitation complexe, basée sur la collection de nombreuses données afin de générer dans
               le cas présent une patiente virtuelle reposant sur 3 points.



               3.1  Digitalisation d’arcades dentaires
               La digitalisation des arcades dentaires permettant la production de fichiers STL se fait soit à
               l’aide d’empreinte physico-chimique introduite au sein du Cone Beam et générant un STL à
               l’aide d’un logiciel « STL converter », soit à l’aide d’un scanner de table, ou bien à l’aide d’un
               scanner intraoral par prise d’empreinte optique intraorale directement inséré en bouche.

               Pour ce cas clinique, notre choix s’est porté sur la réalisation d’empreinte physico-chimique
               à l’aide d’alginate et d’un porte empreinte plastique. Le mordu est réalisé avec un poly vinyl
               siloxane de haute dureté shore avec marquage extérieur que nous réutiliserons pour aligne-
               ment lors de la digitalisation faciale. Les empreintes réalisées sont introduites au sein d’un
               Cone Beam CS 8100 de Carestream Dental [FIG. 8 à 11] pour numérisation, afin de générer
               des fichiers STL : arcade maxillaire [FIG. 12], arcade maxillaire avec prothèse [FIG. 13], arcade
               mandibulaire [FIG. 14] et mordu d’occlusion.
               Les modèles sont ainsi repositionnés virtuellement. Habituellement, et dans plus de 90 %
               des cas, nous utilisons un scanner intraoral (3M True définition Scanner ou CS 3600) pour
                                                            ®
               réaliser nos empreintes optiques intraorales directement en bouche. Ce qui génère de ce fait
               des fichiers STL. Ici, le contexte parodontal (dents longues), la mobilité importante des dents
               résiduelles et la faible ouverture buccale nous ont amenés à privilégier une méthode de prise
               d’empreinte conventionnelle.



















               8                                           9

               Figure 8 : Empreinte du maxillaire numérisée.   Figure 9 : Empreinte de la mandibule numérisée.





                                                                                                       117



                                                                                                      18/03/2021   17:48
       Trans_Num.indd   117                                                                           18/03/2021   17:48
       Trans_Num.indd   117
   112   113   114   115   116   117   118   119   120   121   122