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Discussion - Évolution
4. Discussion - Évolution
Au travers de ce cas clinique illustrant le flux de travail dans le cadre d’une réhabilitation
implanto-portée complexe, nous souhaitons revenir sur deux points donnant matière à discus-
sion en raison des évolutions continues en dentisterie digitale :
➜ La superposition des fichiers
➜ L’empreinte optique intraorale en implantologie
4.1 La superposition des fichiers est-elle encore le maillon
faible du flux numérique ?
La précision est essentielle dans la réussite de nos réhabilitations prothétiques. Cette dernière
dépend en grande partie de la concaténation, superposition ou matching de nos différentes
données cliniques : scan facial, scan des arcades et CBCT (9,10) .
Au travers de ce cas clinique, nous avons procédé à la concaténation des images issues
du CBCT avec les images issues du scanner facial. L’acquisition par rayonnement ionisant
était nécessaire en vue de l’évaluation du volume osseux résiduel et de la pose des fixtures
implantaires. Le procédé de superposition issu de deux acquisitions distinctes peut être sujet
à erreur [FIG.48] (11) .
Si l’on se réfère à la littérature, 90 % des erreurs de matching sont comprises entre ±1,5 mm.
De nombreuses études montrent une erreur moyenne de 0,4 mm (8,12) .
Ces écarts proviennent de différences dans le positionnement de la tête, des expressions
faciales et des artefacts durant les 2 acquisitions ne les rendant pas parfaitement super-
posables. Néanmoins, ces modifications sont cliniquement non perceptibles et ces erreurs
peuvent être considérées comme négligeables (13) .
Figure 48 : Repères extraoraux désormais utilisés pour la superposition des fichiers.
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