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CHAPITRE I Scanner intraoraux et flux numérique
Les caméras 1 à 6 utilisent le principe de la triangulation en lumière structurée qui consiste à
projeter sur les dents de la lumière structurée au travers d’une grille (ou trame). L’image de la
trame qui est observée par un capteur CCD se trouve déformée sur les reliefs. Le traitement
consiste à comparer les aspects de la trame projetée et observée ; ce qui permet de déduire
par calcul, la forme de l’objet. C’est le principe de base proposé par Hennson dès 1985. Des
évolutions sont intervenues chez les différents fabricants en jouant sur la forme de la grille
projetée, la longueur d’onde de la source lumineuse et les optiques, tout cela relevant du
secret industriel. La conversion du signal analogique en signal numérique se fait par micro-
processeurs dans le corps des caméras, ce qui explique leur (relatif) encombrement et leur
fragilité.
Le fonctionnement de la Wow est basé sur le principe de la stéréoscopie spatiale. Il s’agit
d’associer deux images vues sous des angles un peu différents, avec toutefois un maximum
de recouvrement pour trouver des points analogues. La caméra ne fait que « regarder » les
dents. La reconstruction 3D réside dans le travail complexe du logiciel de l’ordinateur. Cette
deuxième génération de caméra présente comme avantage d’être plus petite, plus légère et
moins fragile.
Les logiciels de prise d’empreinte ont des fonctionnalités différentes, mais tous permettent la
reprise d’empreinte en cas d’interruption, la retouche d’une petite partie, par exemple, en cas
d’insuffisance d’espace à l’antagoniste. L’ergonomie diffère quelque peu entre les différents
logiciels, ainsi que l’aspect à l’écran, mais ce n’est cependant pas indicatif de la précision de
capture [FIG. 20 à 26].
Figure 20 : Capture d’écran de la caméra Carestream.
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