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Disposer d’une chaîne Empreinte/Conception/Fabrication


               2.2  Au laboratoire de prothèse

               Alors  que  d’une part, des  équipes  travaillent  sur l’acquisition  en  bouche  avec  caméras,
               d’autres planchent sur l’introduction de la CFAO dans les laboratoires de prothèses. À cette
               époque, la solution retenue est une technique de palpation et s’adresse à des restaurations
               unitaires. Les empreintes sont moulées et sectorisées. Le premier système pour laboratoire
               fut une variante du système français Hennson (une vingtaine de laboratoires s’équipèrent).
               Il fut suivi par Andersson et al. qui mettent au point un système connu sous le nom de
                                             (3)
               Procera . Le procédé est lancé par Nobel pharma qui en assurera la commercialisation en
                      ®
               1993 après les tests cliniques d’usage. Il est présenté comme un procédé pour la fabrication
               de couronnes en titane par électroérosion. Le travail se fait au départ totalement à Göteborg
               en Suède (le prothésiste envoie ses modèles). La tête de lecture est ensuite miniaturisée
               pour intégrer les laboratoires et traiter les céramiques .
                                                                 (4)
               Dans un premier temps, le modèle positif unitaire [die] est détouré puis placé dans la machine
               sur un plateau rotatif, un palpeur est déplacé verticalement en gardant le contact pour enre-
               gistrer toutes les génératrices du modèle [FIG. 12]. Ensuite, le prothésiste élabore la chape
               sur le die d’une manière conventionnelle, puis l’extrados de la chape est alors palpé à son
               tour fournissant ainsi par intégration le volume de la pièce à construire [FIG.13]. Lorsque dans
               l’informatique l’interface graphique progresse, il y a la possibilité pour le prothésiste de faire
               la conception de la chape sur l’ordinateur, une fois le die scanné.















                         Figure 12 : Le scanner Procera modèle 40
                              un des premiers utilisés en France
                               (avec la courtoisie de J.M. Moal).



















                Figure 13a : Le palpeur enregistre la géométrie du   Figure 13b : Le palpeur enregistre le contour de la
                die (avec la courtoisie de J.M. Moal).     chape modelée sur le die (avec la courtoisie de J.M.
                                                           Moal).
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