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CHAPITRE I Scanner intraoraux et flux numérique
Figure 4 : Représentation filaire d’une molaire dans le système Hennson (avec la courtoisie de F. Duret).
2. Disposer d’une chaîne Empreinte/
Conception/Fabrication
2.1 Entièrement destinée au cabinet dentaire
En 1983, une première caméra pouvant effectuer une capture intraorale est présentée dans
une démonstration diffusée dans le journal télévisé de 20 h d’Antenne 2. Appelée sonde dite
« de la garancière », elle permettait le scannage vestibulaire et lingual de manière simultanée
[FIG. 5]. Encore au stade de prototype, la médiatisation de ce procédé avait alors permis de
lever les fonds nécessaires à son développement.
La mise en service du premier scanner intraoral se fait en 1984. La caméra ressemble à celles
que nous utilisons aujourd’hui, elle est seulement un peu plus lourde et volumineuse [FIG. 6].
Le principe de fonctionnement est basé sur le moiré interférométrique multiphases. Cette
technologie avait pour avantages la précision (80 µ), le réglage automatique de la profondeur
de champ et la capacité de fonctionner même en présence de métaux comme l’amalgame .
(1)
Figure 5 : Première caméra dite « de la Garancière » Figure 6 : En 1984, la caméra Hennson possédait un
utilisée cliniquement (avec la courtoisie de F. Duret). embout comparable à celui des caméras actuelles.
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