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Introduction

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L’apport du numérique en chirurgie maxillo-faciale est traité par le Dr Masrour
MakaremI avec la présentation des outils décisionnels et thérapeutiques actuels. Il
démontre ainsi que le numérique est un véritable outil d’apprentissage.
Masrour enchaîne sur le chapitre suivant avec l’apport du numérique en ODF et
le collage indirect et sa précision. Le Dr Camille Lacaule a eu la lourde tâche d’ex-
pliquer les traitements d’orthodontie par aligneurs et la planification par set up
dynamique.
Le futur du digital en odontologie est traité également par Camille avec le futur de
l’impression 3D/4D. Nous parlons dans ce livre d’impression 3D en ayant presque
ignoré les machines-outils numériques de gravure (CEREC) qui font bien évidem-
ment part intégrante du flux numérique de CFAO actuel !
Ce livre ne pourrait être complet sans les chapitres sur le juridique et l’éthique qui
ont été développés par Me Laurent Delprat qui nous expose le cadre médico-légal
du numérique en santé et le Pr Pascal Guitton de l’INRIA qui nous commente les
considérations éthiques nécessaires à notre connaissance pour le bon développe-
ment du numérique au sein de nos cabinets dentaires

Ce livre écrit courant 2020 car l’évolution du matériel (rapidité acquisition et précision) et des
logiciels sont en perpétuel développement. La puissance mémoire continue aujourd’hui à se
développer de manière exponentielle. La Loi de Moore nous permet dès lors d’extrapoler ce
que sera la puissance de calcul possible dans un futur proche !

Aujourd’hui, nous avons les premiers outils en intelligence artificielle qui nous arrivent (analyse
muqueuse pour repérer des cancers de la cavité buccale), l’exploitation des Big data et des
acquisitions numériques que nous réalisons dans nos cabinets actuellement vont permettre
dans un futur proche l’analyse de ces données pour aboutir à des solutions que nous ne
pouvons, sans doute, pas imaginer aujourd’hui. De la sorte, nous pouvons tout de même
transmettre un message aux éditeurs de logiciels et d’applications pour notre profession : les
logiciels doivent rester ouverts afin d’être conforme à la loi et à la propriété des documents et
enregistrements médicaux, mais surtout permettre aux praticiens, par les jeux de l’import-ex-
port, de pouvoir profiter de tous les outils informatiques qui seront disponibles dans le futur
et ainsi pouvoir passer d’un logiciel à un autre sans aucune difficulté ! Aujourd’hui, accepte-
riez-vous d’être bloqué par votre appareil photo numérique au simple logiciel de la marque ou
préférez-vous être libre d’utiliser à votre guise Photoshop ou d’autres applications quelques
fois même gratuites pour vos photos JPEG de votre appareil photo numérique ?
Le « numérique » doit être effectivement un outil simplificateur de la tâche cognitive et une
aide à notre pratique. Et cela, bien évidemment, ne détruit en rien les qualités de clinicien et
de thérapeute que nous pourrions posséder ! Par analogie, tout le monde connait le logiciel
Word, de traitement de texte de Microsoft, qui facilite énormément l’écriture, par rapport à la
machine à écrire ou même à l’écriture manuscrite. Cependant, cet outil numérique informa-
tique ne donne pas des talents d’écrivain de renom comme Céline, Shakespeare ou Molière
à celui qui l’utilise !

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