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− l’entretien et le nettoyage des avaloirs/égouts (68 % en 2021 contre 61 % en 2020 et 60 %
en 2018) ;
− l’absence de débordement des poubelles publiques (66 % en 2021 contre 67 % en 2020
et 62 % en 2018).
Comme les années précédentes, quand les citoyens pensent à la propreté à proximité de leur habitation,
le niveau est généralement bon ("juste devant chez soi" : 58 % (60 % en 2020, 58 % en 2019) de scores
d’excellence (8,9 ou 10). Ce sentiment de propreté se dégrade à mesure que l’on s’éloigne du "devant
chez soi" ; en effet, la propreté perçue "dans votre rue" récolte 47 % (50 % en 2020, 45 % en 2019 et
42 % en 2018), "dans l’ensemble de votre commune" 32 % (33 % en 2020, 33 % en 2019 et 29 % en
2018) et enfin "en Wallonie" 12 % (12 % en 2020 également, 12 % en 2019 et 10 % en 2018).
La propreté de treize types d’espaces publics (abords d'écoles, arrêts de transports en commun, abords
de bâtiments publics…) a été évaluée par les répondants. On observe que l’impression de propreté (par
type d’espace public) qui en découle est significativement meilleure que le ressenti global de la propreté
en Wallonie (expliqué ci-dessus). Le ressenti en matière de propreté de ces différents types de lieux est
resté stable depuis la dernière mesure.
Les moins bonnes évaluations concernent (depuis 2018) tous les lieux en rapport avec la circulation
routière, à savoir, les aires de repos le long des routes et autoroutes, les trottoirs, les rues et les routes,
les pistes et aménagements cyclables, et les stations/arrêts de bus. On notera également la mauvaise
évaluation des abords des cours d’eau et ce depuis plusieurs années maintenant.
5.4 GESTION DES CORBEILLES
PUBLIQUES
On constate une faible dégradation du ressenti en matière de gestion des corbeilles publiques au cours
des dernières années. Cela peut paraître paradoxal eu égard aux efforts et aux initiatives mises en place
ces dernières années pour améliorer la propreté publique.
Ce sentiment mitigé par rapport à la gestion des corbeilles publiques pourrait s’expliquer par l’absence
d’amélioration du sentiment subjectif de propreté publique. En effet, comme l’une des principales ac-
tions à mener pour améliorer la propreté publique en Wallonie consiste, selon 64 % des Wallons, à
augmenter le nombre de corbeilles publique, si aucune amélioration n’est à constater, c’est forcément
dû, selon eux, à la gestion des corbeilles.
Il semble donc que la gestion des corbeilles publiques constitue encore un défi important à surmonter
dans le combat contre la malpropreté publique.
5.5 LES CAUSES PRIORITAIRES ET
FACTEURS DE LA MALPROPRETÉ
Les facteurs qui expliquent le plus la malpropreté, selon les répondants sont :
− le manque de civisme des citoyens (75 % en 2021, non testé en 2020) ;
− le manque d’éducation des citoyens adultes (65 % en 2021 contre 70 % en 2020 et 69 %
en 2019) ;
− le manque d’éducation des enfants et adolescents (57 % en 2021 contre 62 % en 2020 et
64 % en 2019) ;
− le fait que l’on n’arrive pas à identifier et à réprimer les auteurs (49 % en 2021 contre
52 % en 2020 et 50 % en 2019).
Le manque d’éducation/de sensibilisation expliquerait davantage la malpropreté que le manque de
répression.
Be WaPP – Rapport d’évaluation 2016-2022 | Juin 2022 63