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Comme indiqué ci-dessus, la perception d'un nombre insuffisant de corbeilles publiques constitue en-
               core aujourd’hui l’un des principaux facteurs explicatifs de la malpropreté selon l’enquête (42 % contre
               43 % en 2020).

               5.6  LES SERVICES DE NETTOIEMENT


               Les services de nettoiement sont jugés "plutôt efficaces" ou "très efficaces" pour 58 % (67 % en 2020
               et 59 % en 2019) des citoyens interrogés. On constate que l’on revient au niveau de satisfaction de 2019
               (59 %). Cette baisse significative est probablement due aux périodes de confinement/semi-confinement
               que nous avons vécues et qui ont contribué à diminuer le degré de propreté des lieux publics ces deux
               dernières années. Cette insatisfaction est par ailleurs plus marquée chez les personnes plus âgées que
               chez les jeunes dont 61 % jugent les services de nettoiement "plutôt efficaces" ou "très efficaces".

               5.7  LES ACTIONS À MENER POUR

                        AMÉLIORER LA PROPRETÉ



               10 actions contre la malpropreté ont été soumises aux citoyens pour qu’ils indiquent l’importance qu’ils
               y accordent personnellement.

               Les actions à privilégier pour améliorer la propreté publique sont par ordre d’importance :
                         −  augmenter le nombre de poubelles (67 % en 2021, 67 % en 2020 également et 76 % en
                            2019) ;
                         −  nettoyer plus souvent (65 % en 2021, non testé en 2020 et 74 % en 2019) ;
                         −  instaurer une consigne sur les bouteilles en plastique et les canettes (55 % en 2021, 55 %
                            en 2020 également, non testé en 2019) ;
                         −  mener des actions dans les écoles (53 % en 2021 contre 58 % en 2020 et 68 % en 2019) ;
                         −  placer des poubelles de tri PMC à côté des poubelles existantes (52 % en 2021 contre
                            54 % en 2020) ;
                         −  mener des actions de sensibilisation (46% en 2021 contre 57% en 2020).
               5.8  LA CONNAISSANCE DES


                        INCIVILITÉS ET LEUR RÉPRESSION


               Selon l’enquête, 90 % (aucune évolution statistiquement significative depuis 2018) des personnes in-
               terrogées estiment que jeter un déchet au sol est punissable et 5 % (5 % également en 2020) des per-
               sonnes interrogées avouent avoir déjà eu une amende pour cause d’abandon de déchet sur la voie pu-
               blique. On note que ces amendes concernent davantage les plus jeunes qui sont 10 % (10 % en 2020 et
               14 % en 2019) contre 5 % chez les 35-54 ans et 1 % chez les 55 ans et +.

               Même si une minorité de citoyens (12 %) connait le montant de l’amende pour l’abandon d’un petit
               déchet, on constate néanmoins que les campagnes de sensibilisation font leurs effets puisque ce pour-
               centage augmente d’année en année.

               Après avoir annoncé le montant réel de l’amende - à savoir 200 € - 58 % (55 % en 2020) des personnes
               interrogées estiment que le montant de l’amende est justifié ("ni trop, ni trop peu").

               Par ailleurs, 86 % (82 % en 2020) des Wallon.ne.s estiment ne jamais jeter de petits déchets par terre.
               Les raisons invoquées sont :

                         −  j’ai été éduqué(e) comme cela/ cela ne me viendrait jamais à l’esprit (81 % en 2021
                            contre 81 % en 2020) ;





                                                              Be WaPP – Rapport d’évaluation 2016-2022 | Juin 2022  64
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