Page 18 - Le savoir-(sur)vivre

Le code vestimentaire
Sans doute est-ce enfoncer une porte ouverte que de rappeler que le motard a son équipement pour seule carrosserie protectrice ? Sur un plan sécuritaire, c’est donc là l’élément essentiel de sécurité dans la pratique du deux roues motorisé, du moins si on envisage la sécurité passive, celle qui protège en cas d’incident. Il faut cependant garder à l’esprit que la meilleure sécurité, c’est celle qui s’acquiert de manière active par un pilotage prudent et plus encore par un pilotage compétent.
Dans le domaine de l’équipement et de son usage, il y autant de comportements que de motards. Pour les diviser en trois grandes catégories schématiques, il y a ceux qui se contentent de se coiffer d’un casque parce qu’il est obligatoire et qui partent sans gants, sans chaussures montantes avec un pantalon de toile et le haut du corps protégé en fonction de la température.
C’est-à-dire que lorsqu’il fait chaud, ils se contentent d’un T-shirt. Pour d’autres, au comportement diamétralement opposé, il n’est pas question d’enfourcher une moto, ne serait-ce que pour une courte distance, sans porter la panoplie de toutes les protections existantes.
Pour ceux-là, il semble que s’équiper durant de longues minutes (et se déséquiper à l’arrivée) fait aussi partie du plaisir de pratiquer la moto!
Peut-être est-ce là une sorte de fétichisme, un fétichisme qui n’a rien de pervers mais qui est sécuritaire. Entre ces deux extrêmes se situe le motard lambda. Il porte un bon casque, un blouson conçu pour la moto, des gants solides et des chaussures montantes.
Il a ainsi vite fait de s’équiper pour être rapidement en selle. Arrivé à destination, il aura repris l’aspect de monsieur tout le monde en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.
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Certains se contentent d’enfiler un casque... En cas de chute, même à basse vitesse, bonjour les dégâts !
Pour certains motards, passer du temps à se revêtir et se dévêtir d’équipements de sécurité fait aussi partie du plaisir.