Page 19 - Le savoir-(sur)vivre
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Rouler sans aucune protection est un comportement imbécile, même s’il est fort agréable de circuler en petite tenue lorsqu’il y a plus de 30° C à l’ombre.
Rappelons aussi que ce n’est plus légal en Belgique où en plus du casque le motard doit porter des gants, des chaussures montantes qui protègent au moins les malléoles, un pantalon et une veste à manches longues.
La France a décidé d’obliger les gants homologués en plus du casque. Devant l’insouciance de certains, on peut admettre que les législateurs y mettent leur grain de sel et émettent des obligations.
On peut même comprendre que les Français exigent des gants homologués « CE ». On comprend moins lorsque des motards, portant des gants de qualité, conçus pour la moto, sont verbalisés parce que les gants conçus avant la dernière pluie ne sont pas homologués et donc ne portent pas la petite étiquette affichant le logo « CE ».
D’accord qu’au bord de la route le pandore ne soit pas en mesure de faire la distinction entre un bon gant et un mauvais, mais tout de même, un peu de bon sens n’a jamais tué personne...
Une tête vaut plus que cela ! Un casque doit être à la bonne taille et bien attaché. Question sécurité, il vaut mieux opter pour un intégral que pour un modèle jet. Et pour les porteurs de verres correcteurs, le mieux est souvent un casque modulable.
Sa face est relevable ce qui permet de le mettre et de le retirer en gardant des lunettes sur le nez. Pour éviter d’accrocher les branches de lunettes, il sera souvent nécessaire d’écarter avec force les deux côtés du casque lorsqu’on l’enfile.
Du côté sécuritaire, à moins de disposer d’un modèle vraiment modulable (cela existe)
il faut proscrire de rouler avec un
modulable ouvert, même à
basse vitesse.
À la moindre chute, bonjour les dégâts :
pas seulement pour le risque de se râper le nez,
mais surtout parce que
la partie relevée risque
de faire bras de levier en cas de contact avec le sol où avec n’importe quel obstacle.
Un casque de cluo est celui qui est le mieux aperçu par les autres usagers de la route. Un casque de couleur vive et claire est également bien visible. Un casque de couleur foncée se repère plus difficilement.
Peut-être cela n’est-il pas d’une importance capitale lorsque qu’on est au guidon et qu’on est vu de face. Dans ce cas, la moto et son phare allumé se repèrent mieux que le casque.
Par contre, si après une chute, il arrivait de se retrouver assis ou couché sur la chaussée et dans la pénombre, un casque clair peut être d’une
grande utilité, même s’il va de soi que, dans une circonstance aussi fâcheuse, l’équipement devrait être complété de vêtements clairs soulignés de
motifs rétro-réfléchissants.
En France, le couvre-chef d’un motard doit obligatoirement comporter des
motifs rétro-réfléchissants.
Le choix d’un casque est capital pour d’évidentes raisons de sécurité, mais aussi pour son confort. Le modèle
choisi doit être agréable à porter.
Faire son choix sur Internet permet de l’obtenir au meilleur prix, mais si le modèle choisi ne convient pas à la morphologie, si dès lors il est inconfortable, il faudra faire avec... jusqu’à un
nouvel achat.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
  L’équipement essentiel du motard reste le couvre-chef qui sera de préférence un casque de marque réputée plutôt qu’un modèle produit en Asie et proposé dans une grande surface en échange de quelques dizaines d’euros.
Le casque modulable présente pas mal d’avantages. On apprécie notamment son côté pratique. Mais attention, avec un tel modèle, il est vivement déconseillé de circuler avec la face avant relevée.
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