Page 21 - Le savoir-(sur)vivre
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 Sur une moto sportive, la position de conduite est telle qu’il faut pouvoir regarder vers le haut pour voir devant Un élément à vérifier lors du choix d’un casque.
On achète assez rarement un casque trop petit. Par contre, il arrive plus souvent qu’on arrête son choix sur un casque trop grand, qui paraît confortable.
C’est dangereux. La jugulaire bien attachée, un casque ne peut pas bouger lorsqu’on la secoue la tête. Il est capital qu’il ne puisse se « déchausser ».
Pour le vérifier, il faut forcer le casque à pivoter vers l’avant (les porteurs de lunettes les enlèveront avant de procéder à cette expérience pour ne pas se faire mal et pour ne pas croire naïvement que lorsque le casque vient appuyer sur le haut des lunettes et que cela fait mal au nez, il va naturellement s’arrêter en aussi bon chemin lors d’un accident).
Lorsqu’on y met de la force, la protection frontale ne peut pas trop descendre devant les yeux. Si c’est le cas, il y a un moment où, jugulaire bien attachée, la tête risque de sortir du casque par l’arrière.
On ne vous fera pas l’affront de vous expliquer pourquoi cela ne peut jamais arriver, quelles que soient les contraintes subies !
Ce ne serait pas très intelligent non plus de penser qu’un accident n’arrivera pas : si on achète un casque, c’est pour répondre à la législation et c’est pour se protéger du vent et du froid, mais c’est aussi et surtout pour préserver la tête en cas de chute ou d’accident.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
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