Page 63 - Le savoir-(sur)vivre

Certains, au guidon d’engins illuminés comme un sapin de Noël, sont persuadés, à tort, qu’ils seront aperçus à tous les coups.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
Scootéristes et motards n’aiment pas l’usage du téléphone au volant. L’expérience leur a appris qu’ils ont raison de se méfier.
Tout cela pour rappeler que l’automobiliste, dans la majorité de ses représentants, est une espèce qu’il convient de côtoyer avec beaucoup de méfiance. Il utilise peu ses clignotants, ne regarde pas ou rarement dans ses rétroviseurs.
Donc, dans les files, il aperçoit rarement le deux roues qui arrive. Le danger est d’autant plus grand que le motard, portant un casque fluo, affublé d’un gilet fluo, les quatre clignos en fonction et le grand phare éblouissant n’envisage pas un seul instant qu’il soit possible qu’un automobiliste puisse ignorer sa présence.
Et pourtant, il faut prendre conscience que si l’esprit d’un conducteur est occupé à autre chose que la circulation, aussi étonnant que cela puisse paraitre, il ne verra pas dans son rétroviseur la moto qui remonte entre les files, fut-elle illuminée de tous ses feux !
Le danger est d’autant plus grand que beaucoup de motards ne peuvent pas imaginer qu’ils pourraient ne pas être vus.
63