Page 81 - Le savoir-(sur)vivre
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Déterminer l’adhérence qui est offerte par le revêtement est une science qui s’acquiert par l’expérience à condition de garder toute son attention en permanence sur le sujet. C’est une technique qui bien appliquée limitera dans une proportion importante le risque de chutes.
Il est également super important d’analyser le profil de la route, notamment lorsque des ornières ont été formées au passage des véhicules et tout spécialement des poids lourds.
L’ornière est dangereuse sous divers aspects. Tout d’abord, par temps de pluie, elle est immanquablement remplie d’eau, donc, si on y met les roues, on disposera de moins d’adhérence
et on risquera même l’aquaplaning, un sport de glisse dont la pratique n’est pas à conseiller aux pilotes de deux roues.
L’aquaplaning est rare avec une moto, parce que ses deux pneus accusent une surface relativement réduite sur le sol. Mais l’aquaplaning est un phénomène dont il faut tenir compte.
S’il se produit (un film d’eau se forme entre le pneu et le revêtement), on perd toute adhérence, notamment de
la roue avant.
Dans ce cas, il faut essayer de tenir la moto la plus droite possible, d’empêcher la roue avant d’obliquer et de prier le ciel pour retrouver l’adhérence dans la seconde qui suit, sans quoi la chute devient fort probable.
Les ornières sur la route sont encore dangereuses car la déformation du sol peut faire que sans s’en rendre compte, on vienne virer sur une partie du sol qui est en dévers marqué.
Et, parfois, on sera tout étonné de ressentir une réaction bizarre dans le comportement de la moto ou du scooter, réaction qui peut aller jusqu’à provoquer un dérapage.
Les marquages au sol doivent présenter une bonne adhérence. Cela, c’est pour la théorie. En pratique, ils sont trop souvent glissants, particulièrement par temps de pluie.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
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