Page 83 - Le savoir-(sur)vivre

Et, comme déjà évoqué, il est indispensable, à défaut de porter des couleurs vives, de disposer d’équipements qui comportent des parties rétro- réfléchissantes.
Le motard ou le scootériste a également tout avantage à rouler avec un phare bien réglé. Trop bas, il n’éclairera pas bien le sol devant les roues.
Trop haut, il provoquera bien des éblouissements des usagers qui croisent et qui désapprouvent le fait d’être eux-mêmes éblouis en allumant à nouveau leurs phares de route.
Aujourd’hui, alors que les phares additionnels sont de prix abordables, petits, puissants et très éblouissants, certains motards en adoptent une paire qui éblouissent à qui mieux mieux tous les usagers de la route, gêne garantie de jour comme de nuit.
Ces phares supplémentaires sont montés en principe pour obtenir une meilleure visibilité mais aussi et surtout dans un but sécuritaire. Certains usagers de 2RM pensent qu’en éblouissant tout le monde, ils deviennent pratiquement intouchables.
Ce n’est pas exact. De face, l’automobiliste ébloui aura une conduite moins précise et pourrait dévier, comme appelé par le puissant faisceau lumineux.
Comme déjà évoqué précédemment, dans les files, un conducteur en train de s’occuper de son GPS, de sa radio ou de son smartphone ne verra pas arriver cette lumière vive et ambulante.
C’est d’autant plus dangereux que « l’éblouisseur » ne doute pas un seul instant que le potentiellement ébloui pourrait ne pas l’avoir vu arriver !
Enfin, au chapitre de la politesse et du respect des autres, de tels phares qui gênent tout le monde sont à proscrire, pas seulement pour une question de savoir-vivre, mais aussi et surtout parce qu’ils agacent tout le monde et que c’est là un excellent moyen de rendre motophobe la plupart des usagers de la route.
Et pour revenir à la route et ses pièges, il ne faut pas être exceptionnellement intelligent pour se rappeler que de nuit, il est toujours difficile d’analyser le revêtement à la lueur du phare.
Lorsqu’on profite d’un éclairage public, c’est mieux, mais ce n’est pas encore la panacée.
Des phares additionnels peuvent être utiles pour une conduite nocturne mais il est faux de croire qu’éblouir les autres usagers de la route est un facteur de sécurité.
LE SAVOIR-(SUR)VIVRE
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