Page 82 - Le savoir-(sur)vivre
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 La route et ses pièges
Tout ce qui a été évoqué ici concerne de manière encore plus cruciale la conduite nocturne, domaine dans lequel, en matière de sécurité, l’élément essentiel est une fois de plus la vision.
 En évoluant à basse vitesse entre deux files de voitures et plus encore entre des camions, on sera très prudent en présence d’ornières qui risquent de faire dévier la moto ou le scooter sans coup férir.
Et lorsqu’on s’arrête, si on se trouve avec les roues sur un sommet formé entre deux ornières, on risque de ne pas pouvoir prendre correctement appui avec le pied et de chuter : à éviter, même si cela arrive alors qu’on est presque ou totalement arrêté.
Les ornières formées dans le revêtement sont dangereuses. Elles sont parfois peu visibles et si l’on vient à virer sur un plan incliné inversé, une réaction bizarre peut être ressentie dans le comportement de la moto ou du scooter. Ce profil sournois favorise aussi les dérapages.
L’ornière n’est pas l’amie du motard, encore moins par temps de pluie ! En y mettant les roues, lorsqu’elle est gorgée d’eau, on risque l’aquaplanage. Et parfois, les ornières réservent encore d’autres surprises désagréables.
Écran et lunettes et plastique doivent être à l’état neuf pour éviter l’éblouissement des phares et des feux arrière des autres usagers de la route.
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