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                                 La Tribune des travailleurs - No264 - Jeudi 12 novembre 2020
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démocratie.
Nous entendons démonter les mensonges des gouvernants et des médias à leur service.
En France et dans le monde, nous nous appuyons sur
un vaste réseau : il n’est pas composé de journalistes pro- fessionnels, mais de travailleurs, de jeunes, de femmes et d’hommes qui veulent s’informer mutuellement dans les
combats contre l’injustice et l’exploitation.
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LA diffusion de la semaine...
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après année, notre équilibre financier. Mais, nous ne cachons pas qu’en 2020 nous sommes confrontés à une diffi- culté. Le confinement du printemps a eu comme conséquence une diminu- tion de la vente de la main à la main dans les entreprises et sur les marchés, donc des rentrées financières*. Il est à craindre que nous soyons à nouveau confrontés à une situation du même type dans les prochaines semaines » (extrait d’une lettre à nos lecteurs).
Cet appel a commencé à être entendu. Comme nous en avions pris l’engagement, nous rendons compte des résultats de cette souscription financière pour La TT.
* Nous reviendrons dans notre prochain numéro sur cette question.
Première liste
Total
(à la date du 10 novembre)
1 195 euros
« La progression régulière de notre diffusion a tou- jours assuré, année
  Annette H. (01) : Jean-Jack R. (04) :
Valérie H. (08) :
Aline R. (14) :
Stéphane G. (22) :
Marie P. (32) :
Lucie Rodriguez (32) : Élisabeth Rosenberg (35) : Patrick P. (35) :
Alain Carlier (54) : Alain B. (54) :
Nadine, de Nancy (54) : Louise M. (54) :
Jean Dubessy (54) : Sylvie S. (75) :
Chantal C. (77) :
Didier G. (91) :
Diane S. (92) :
Yannick Remy (92) : Robert G. (93) : Stéphane Le Goff (92) : Gregory Fernandes (93) : Michel Charlet (93) : Daniel F. (94) :
Vincent Bonnerue (93) : Adhérents du comité POID de Cergy (95) :
Benjamin P. :
Stéphane B. :
100 euros 50 euros 20 euros
100 euros 20 euros 30 euros 20 euros 50 euros 10 euros
100 euros 30 euros 60 euros 30 euros 20 euros 15 euros
100 euros 100 euros 10 euros 20 euros 20 euros 50 euros 10 euros 50 euros 50 euros 50 euros
50 euros 15 euros 15 euros
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        L’Académie française donne cette défini- (Val-d’Oise), sur deux cages d’escalier, « autant propose à une autre maman d’acheter un jour-
tion du « papotage » : « Conversation sur
des sujets de peu d’importance. » Depuis le confinement, les diffuseurs de La TT en ont instauré une tout autre : « Action qui consiste à engager la discussion avec les travailleurs sur des sujets de la plus haute importance, débouchant sur la vente du journal. » À Brest (Finistère) : « Je suis allé donner mon sang... avec La TT ouverte pendant que l’infirmière préparait le prélève- ment. “Ah, c’est quoi ce journal ? – Vous avez vu la photo de une, ces collégiens entassés dans un couloir à Lannion ? – C’est honteux ! Après cela, on veut rendre la population responsable de non-respect des gestes barrières ! Vous savez qu’on est en grève à l’Établissement français du sang ? On est toutes réquisitionnées parce qu’il manque du personnel.” » À la supérette d’un quartier de Montreuil (Seine-Saint-Denis), long et intéressant « papotage » avec une institu- trice syndiquée : elle a besoin d’y voir clair dans les revendications, « contente de pouvoir échan- ger », et nous informe qu’à son école « 17 collè- gues sur 21 seront en grève ». Comme 6 autres, elle achète le journal. En porte-à-porte à Cergy
de portes qui s’ouvrent que de résultats ». Beau- coup sont inquiets pour leurs enfants collégiens ou lycéens, renvoyés à la maison par demi- groupe : « Déjà, au premier confinement, mon fils a perdu près de cinq mois de cours, et là, ils veulent recommencer : inadmissible ! », dit une dame. Résultat : 2 abonnements « découverte », 4 TT, et un participera au meeting. À Toulouse (Haute-Garonne), la manifestation des ensei- gnants a été autorisée : « 5 TT vendues sur les 5 exemplaires que j’avais sur moi », indique un diffuseur, tandis qu’un autre raconte : « Sur le marché de Revel, 2 abonnements ont été placés, et le lendemain, à Toulouse, 2 TT vendues. Lors de vos prochaines courses sur le marché, en plus de votre sac ou Caddie, n’oubliez pas La TT ! » À Marseille (Bouches-du-Rhône), ça « papote » avec les parents à la sortie de l’école : « Une mère d’élève à qui nous avions vendu le journal l’a lu, a trouvé très bien toutes ces personnes qui parlent de ce qu’elles vivent “en bas”. Il a aussi intéressé son mari, qui l’a emporté au travail pour le montrer à ses collègues. Elle reprend le numéro de la semaine, mais n’a pas d’argent et
nal pour deux. Celle-ci sort 4 euros car elle veut le sien. En quelques minutes, quatre journaux vendus. » À Paris, cette semaine, indignation générale contre la fermeture des urgences de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu, en pleine pandémie, et révolte après la verbalisation des partici- pants au rassemblement syndical de protesta- tion (« on a juste eu le temps d’interviewer deux personnes qui ont acheté La TT avant de partir pour ne pas être verbalisés », indiquent nos dif- fuseurs sur place). Dimanche, dûment munie de son attestation, une diffuseuse prend l’air dans le square de son quartier (avec quelques journaux en poche). Sur les bancs autour du bac à sable, les « papotages » vont bon train : « Ceux qui nous dirigent ne font que penser au profit », dit une maman. Elle achète volontiers le journal : « J’aime les gens qui agissent. » Un petit garçon demande : « Est-ce que le journal parle de l’école ? » On ouvre le journal. Les parents du garçon demandent : « Il coûte combien le jour- nal ? » et donnent 2 euros : « C’est scandaleux de verbaliser les personnels de la santé qui viennent manifester. » n
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Directeur de publication : Daniel Gluckstein
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