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182       Informator o egzaminie maturalnym z języka francuskiego od roku szkolnego 2022/2023



                         d’hygiène remises au personnel à leur embauche », dont la première est de se
                         laver les mains en sortant des toilettes.
            Journaliste : La  cuisine  moléculaire  est  donc  un  fournisseur  assidu  du  service  de
                         gastroentérologie des hôpitaux de la région.
            Intervenant : Évidemment ! Consistant en un traitement chimique de l’alimentation, la cuisine
                         moléculaire utilise des adjuvants et des additifs dont les effets secondaires et
                         parfois la nocivité sur certains organismes sont aujourd’hui avérés. En effet, cette
                         technologie alimentaire prévoit l’usage de certaines substances servant à gélifier,
                         à « sphériser », à sublimer ou à cristalliser les plats. Combien d’intoxications et
                         de clients hospitalisés sous prétexte de « novovirus » faudra-t-il encore pour que
                         les pouvoirs publics fassent enfin la lumière sur la véritable nature des produits
                         utilisés par la chimie moléculaire ? Il serait temps que l’on cesse d’appeler cuisine
                         ce qui relève de l’authentique fumisterie.
                                                                                 D’après www.marianne.net

                         o
            Document n  2
            Alors  que  chez  nous,  en  France,  on  s’est  donné  comme  objectif  de  réduire  de  moitié
            le gaspillage alimentaire d’ici 2025, nos voisins les Belges sont passés à la vitesse supérieure
            en expérimentant, dans la commune de Herstal, une mesure radicale. Obliger les grandes
            surfaces à donner leurs invendus sous peine de sanctions. Une fausse bonne idée ?
            Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, chaque année, pas
            moins de 1300 milliards de tonnes de produits alimentaires sont gaspillés, soit un tiers de la
            production  mondiale.  Le  chiffre  donne  le  tournis.  C’est  pour  lutter  contre  ce  gaspillage
            alimentaire, tout en donnant un coup de pouce aux associations d’aide alimentaire, qu’une des
            communes belges, expérimente depuis deux ans un dispositif innovant. Le maire de la petite
            ville  nous  explique  comment  le  dispositif  s’est  mis  en  place :  « On  s’est  dit  que  lors  du
            renouvellement du permis d’environnement, l’équivalent du permis d’exploitation français, on
            pouvait inclure une nouvelle obligation pour que les supermarchés proposent aux associations
            d’aide  alimentaire  leurs  invendus  au  lieu  de  les  détruire.  On  a  donc  modifié  le  règlement
            et testé cette nouvelle idée. La première phase s’est faite durant l’été dernier avec une grande
            surface qui avait déjà l’habitude de travailler avec des associations d’aide alimentaire. Cette
            première phase ayant été un succès, nous avons décidé d’appliquer ce dispositif aux douze
            établissements de la commune. De l’aveu même du maire, ce système ne peut remplacer une
            véritable politique européenne de lutte contre le gaspillage et la montée de la pauvreté mais
            « il permet de trouver des solutions d’urgence de manière plutôt simple, guidées par le bon
            sens.  On  réduit  ainsi  notre  impact  sur  l’environnement  en  diminuant  le  gâchis  alimentaire
            provoqué par la surconsommation et on permet d’aider des associations qui en ont besoin ».
            Est-ce  une  mesure  applicable  en  France ?  Qu’en  pensent  les  associations  qui  luttent  en
            France contre le gaspillage alimentaire ? Du côté de Lyon, pour ce collectif de citoyens qui fait
            le tour des poubelles des supermarchés de la ville pour glaner tout ce qui est récupérable
            et le redistribuer ensuite, l’idée semble séduisante.
            Si  la  démarche  de  la  ville  part  d’un  bon  sentiment  pour  les  Lyonnais,  la  mesure  belge
            et, à plus forte raison, les mesures en France restent encore trop timides. « Le problème, c’est
            qu’on reste de toute façon sur une logique très précaire. Mais elle a le mérite d’être concrète.
            Ce qui n’est pas le cas de la France. Le pacte national contre le gaspillage alimentaire s’arrête
            clairement aux portes de la communication. Tout au mieux, il y a un effort de sensibilisation
            à ce gâchis mais rien de plus… »
                                                                                 D’après www.marianne.net
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