Page 339 - Le jardin des vertueux (Riyâd As-Sâlihîn)
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Riyad as-Salihin
1298. Selon lui encore, on dit une fois: «O Messager de Dieu! Quelle œuvre peut équivaloir au combat au service de Dieu?»
Il dit: «Vous n'en seriez pas capables». Ils lui reposèrent deux ou trois fois de suite la même question et eurent la même
réponse: «Vous n'en seriez pas capables». Puis il ajouta: «L'image de celui qui combat au service de Dieu est celle de
quelqu'un qui jeûne toutes ses journées, veille toutes ses nuits à adorer Dieu et à lire dans le plus grand recueillement les
versets de Dieu sans s'arrêter de jeûner le jour ni de veiller la nuit, jusqu'à ce que rentre le combattant au service de Dieu».
(Unanimement reconnu authentique)
Dans une version d'Aï Boukhàri): «Un homme dit: «O Messager de Dieu! Indique-moi une œuvre équivalente au combat au
service de Dieu». Il lui dit: «Je n'en trouve aucune». Puis il dit: «Es-tu capable, dès que le combattant au service de Dieu sort,
d'entrer dans ta mosquée pour y observer le jeûne continu des jours et la veille continue des nuits?» Il dit: «Qui est capable
d'une telle chose?»
1299. Selon lui encore, le Messager de Dieu a dit: «La vie la plus exemplaire est celle d'un homme tenant les rênes de
son cheval au service de Dieu. Il vole sur son dos dès qu'il entend un appel à la guerre ou un appel au secours. Il vole sur son
dos vers des lieux où l'on s'attend à être tué ou à mourir de mort naturelle. C'est aussi la vie de quelqu'un qui garde un petit
troupeau sur l'une de ces montagnes (ou dans l'une de ces vallées). Il fait correctement ses prières, s'acquitte de l'aumône
légale et adore son Seigneur jusqu'à la mort. Les gens enfin ne disent de lui que du bien». (Rapporté par Moslem)
1300. Selon lui encore, le Messager de Dieu a dit: «II y a au Paradis cent degrés que Dieu a préparés à ceux qui
combattent à Son service. Entre l'un de ces degrés et l'autre se trouve la distance qui sépare le ciel de la terre». (Rapporté,
par Al Boukhàri)
1301. Selon Abou Sa'id Al Khoudrî (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui accepte Dieu comme Seigneur, l'Islam
comme religion et Mohammad comme Messager, se voit obligatoirement attribuer le Paradis». Cela étonna tellement Abou
Sa'id qu'il dit: «Répète-le moi encore une fois, ô Messager de Dieu!» Il le lui répéta puis dit: «II y a autre chose pour laquelle
Dieu élève de cent degrés au Paradis. Entre chaque degré et l'autre il y a la distance qui sépare le ciel de la terre». Il dit: «Et
quelle est-elle? O Messager de Dieu!» Il dit: «Le combat au service de Dieu. Le combat au service de Dieu». (Rapporté par
Moslem)
1302. Abou Bakr, le fils de Abou Musa Al Ash'ari (das), a dit: «J'ai entendu mon père dire, alors qu'il était en face de
l'ennemi: «Le Messager de Dieu a dit: «Les portes du Paradis sont à l'ombre des sabres». Un homme mal vêtu se leva
et dit: «O Abou Musa! Est-ce bien toi qui as entendu le Messager de Dieu dire cela?» Il dit: «Oui». Il sortit alors à ses
compagnons et leur dit: «Je vous dis «adieu». Puis il brisa le fourreau de son sabre, marcha sur l'ennemi en le frappant de son
sabre. Il ne cessa de les en frapper que lorsqu'il fut tué à son tour». (Rapporté par Moslem)
1303. Selon 'Abdurrahman Ibn Joubeyr (das), le Messager de Dieu a dit: «Jamais le Feu ne touchera celui dont les pieds
se sont couverts de poussière au service de Dieu». (Rapporté par Al Boukhàri)
1304. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Jamais n'entrera en Enfer un homme qui aura pleuré par
crainte de Dieu jusqu'à ce que le lait rentre de nouveau dans la mamelle. Jamais quelqu'un ne sera couvert à la fois de la
poussière au service de Dieu et de la fumée de l'Enfer». (Rapporté par Attirmidhi)
1305. Ibn 'Abbàs a dit: «J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Deux yeux ne seront pas touchés par le feu: un œil qui
a pleuré par crainte de Dieu et un œil qui a veillé toute la nuit montant la garde au service de Dieu». (Rapporté par
Attirmidhi)
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