Page 9 - Exo7 - Exercices de mathématiques
P. 9

Correction de l’exercice 7 N
                                                                                                 2
            Équations du second degré. La méthode génerale pour résoudre les équations du second degré az +bz+c = 0
                                                          2
            (avec a,b,c ∈ C et a 6= 0) est la suivante : soit ∆ = b −4ac le discriminant complexe et δ une racine carrée de
                2
            ∆ (δ = ∆) alors les solutions sont :
                                                  −b+δ              −b−δ
                                             z 1 =         et   z 2 =      .
                                                    2a                 2a
            Dans le cas où les coefficients sont réels, on retrouve la méthode bien connue. Le seul travail dans le cas
            complexe est de calculer une racine δ de ∆.
                              √
                           2
            Exemple : pour z − 3z−i = 0, ∆ = 3+4i, dont une racine carrée est δ = 2+i, les solutions sont donc :
                                               √                    √
                                                 3+2+i                3−2−i
                                           z 1 =           et   z 2 =         .
                                                   2                    2
            Les solutions des autres équations sont :            √            √
                                                         1
                              2
                                                                      1
                — L’équation z +z+1 = 0 a pour solutions : (−1+i 3), (−1−i 3).
                                                         2            2
                              2
                — L’équation z −(1+2i)z+i−1 = 0 a pour solutions : 1+i, i.      √
                                 √
                                                                 √
                                                                         1
                                                            1
                              2
                — L’équation z − 3z−i = 0 a pour solutions : (2− 3+i), (−2− 3−i)
                                                            2            2
                              2
                — L’équation z −(5−14i)z−2(5i+12) = 0 a pour solutions : 5−12i, −2i.
                              2
                — L’équation z −(3+4i)z−1+5i = 0 a pour solutions : 2+3i, 1+i.
                                                                 √
                                                                            √
                                                           1
                                                                      1
                               2
                — L’équation 4z −2z+1 = 0 a pour solutions : (1+i 3), (1−i 3).
                                                           4          4
                              4
                                    2
                — L’équation z +10z +169 = 0 a pour solutions : 2+3i, −2−3i, 2−3i, −2+3i.
                                                          √      √    √      √    √        √    √       √
                              4
                                  2
                — L’équation z +2z +4 = 0 a pour solutions :  2 (1+i 3),  2 (1−i 3),  2 (−1+i 3),  2 (−1−i 3).
                                                           2           2           2            2
            Correction de l’exercice 8 N
                                                                       n
                                                                          k
                                                                  n
                                                          2
                                              S n = 1+z+z +···+z =    ∑  z .
                                                                      k=0
            Nous devons retrouver le résultat sur la somme S n =  1−z n+1  d’une suite géométrique dans le cas où z 6= 1 est un
                                                            1−z
            réel. Soit maintenant z 6= 1 un nombre complexe. Calculons S n (1−z).
                                                 n
                                        2
                      S n (1−z) = (1+z+z +···+z )(1−z) développons
                                                       2
                                                n
                                        2
                              = 1+z+z +···+z −z−z −···−z        n+1  les termes intermédiaires s’annulent
                              = 1−z n+1 .
            Donc
                                                      1−z n+1
                                                 S n =       , pour z 6= 1.
                                                       1−z
            Correction de l’exercice 9 N
                                                                 n
                                                    n
                                                                                                 iθ
            Calcul de racine n-ième. Soit z ∈ C tel que z = 1, déjà |z| = 1 et donc |z| = 1. Écrivons z = e . L’équation
            devient
                                          0
                                   e inθ  = e = 1 ⇔ nθ = 0+2kπ, k ∈ Z ⇔ θ =  2kπ  , k ∈ Z.
                                                                             n
            Les solution sont donc
                                                        n           o
                                                           2ikπ
                                                   S = e n , k ∈ Z .
                                n
            Comme le polynôme z −1 est de degré n il a au plus n racines. Nous choisissons pour représentants :
                                                    n                   o
                                                      2ikπ
                                               S = e n , k = 0,...,n−1 .
                           2iπ           k
            De plus si ε = e n alors S = ε , k = 0,...,n−1 . Ces racines sont les sommets d’un polygone régulier à n
            côtés inscrit dans le cercle unité.
                                                            9
   4   5   6   7   8   9   10   11   12