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Ce je est-il un imposteur ? Ou sont-ils plusieurs à ce jeu de je ?
Mais le vrai Je n’est-il pas un faire-valoir ? En tout cas, ce je
m’interpelle également pour ma part.

L’incendie des mots font lois et arpente toutes les terres… faut-
il une bonne échine de la plume et une sève d’encre bien
trempée pour résister…

Au chemin, tant et tendre d’années, vient la fragile aquarelle
de la route au Nil de larmes et mille fois se noyer et remonter
par miracles ou foi…

… vos mots qui se sirènent les uns aux autres…

Peindre jusqu’à la narine du poil pinceau à s’uriner à la vitrine
du touché…

J’aime et… aussi mes-tes-bas entre chausse et hauteur de
regard, tout un monde de bas du haut degré de cette
humanité…

Eugène Guillevic, juin 1938 dit « … Dans les coulisses de
l’espoir », le parfum de la suie, le réduit d’un monde, l’essuie-
tout comme un j’aime cuit à la rime, hostie du pauvre, fleur
anisée sans raideur…

Honnêteté d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier, le monde est
fait de miroir déformant… rien n’est moins juste ce qui paraît
juste… vérité de maintenant, demain remplacée par une autre