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Tous   déserteurs   devant   nos   peurs,   pas   d’interrupteurs,
             d’insecticides… peur, mort… quatre lettres… main dans main,
             les osselets frileux vibrent dans notre crâne et la terre de notre
             terreur horreur v'là l’heure…




             Comme des éclaireurs dans le livre, ils écrivent un fragment de
             leur histoire…




             Pont   du   silence,   exode   des   mots   sous   balles   traçantes   des
             virgules et points… les parenthèses de rives en os de jambages
             retiennent les flots des lignes… destins marqués…




             Tout est une question de regard, de cœur ou pas (et pas de
             pierre), la mathématique de l’un se taille pour construire des
             édifices et l’autre la vie une énigme…




             … et le banc fertilise les rencontres…
             … et la fin se paralyse aux souvenirs…
             … et les notes de l’avenir tracent…
             …et le vide se plaint de son teint…





             Rives balisées
             Unies fertilisent la pensée
             Inventent des peuples
             Nordiques ailés
             Et levant une armée
             Soudée aux mots de victoire

             Derniers remparts
             Entre réalité d’hier et d’ici

             Roches défigurées
             Os déterrés de la Terre

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