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Les derniers pas du souffle sans reconnaissance d’avoir vécu,
        même un peu et disparaître d’âme le corps dessiné inconnu ou
        non   reconnu,   mémoire   faillible   de   l’instant   et   l’éternité
        s’endort…




        Si certains ouvrages nous « glisse dessus » c’est peut être que
        ce n’est pas le moment pour nous de les aborder. Nous avons
        tous eu (je crois) des relectures d’œuvres mais nous ont-elles
        touchées   autrement ?   Sans   doute,   car   nous   avons   une
        sensibilité qui s’est modifiée, pas beaucoup mais suffisamment
        pour ressentir une différence.


        -
        Cela me rappelle un « peu le monde quantique », où à tout
        instant la position n’est pas celle que l’on croit et qui permet
        toutes   les   situations   possibles   mêmes   celles   les   plus
        improbables   dans   une   « logique   humaine »   et   de   la
        compréhension d’un réel connu…




        A l’entresol le temps compte les lignes restantes de chacun au
        pourtour des verticales heures où l’angoisse du désir de rester
        éveillé encore encore encore jusqu’à la dernière lettre de la
        lettre d’un conteur menteur destin qui se rit de nos de vies
        éphémères…




        Toute vie est une partition et la limace à la sienne mais n’est-ce
        pas en sa terre qu’il est bon d’en reconnaître toutes les racines
        pour encore et encore s’en nourrir ?




        A la terre promise, ils cherchent les vagabonds de la vie, les
        belliqueux de la liberté, les fous des nuits étoilés et des froides
        angoisses à la torture facile, les austères des lois organiques,
        les volontaires de la recherche du temps bâillonné au sablier
        rieur, les épiciers de l’autonomie en herbe à l’éolienne nez au
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