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Dépossédé du temps à la montée du degré de l’âge le souffle
s’étire et la pause s’inspire…
À chacun son chemin, diantre… et qu’importe si tu ne croises
pas le mien… tes mots me suffisent à être en contact avec le
Beau…
Au Val Bleu de L’oiseau des moulins à démoudre par le
tourniquet des effets couleurs aux nuances les tourbillons
s’enlacent et illuminent au-delà de la toile…
Il y a une virulence comme pour effacer l’acte, tout en
demandant pardon sans le prononcer…
En fait, la vie est un ratage permanent dans l’équilibre des
forces propices à se hisser dans les difficultés et ainsi…
survivre. En effet, tout système qui n’est pas en difficulté est
condamné.
Un texte fort intéressant dans ce « J’ai failli la réussir », dans
l’oxymore : faillir (chuter) et réussir (triompher) qui impose
bien ce fait que rien n’est acquis et que c’est un perpétuel
combat. Ainsi nous sommes constamment en danger, sur le
qui-vive et déployons des mots comme : espoir, certitude,
avenir… comme la contre résultante d’une possible vie en
devenir réussie…
« un air de fin du monde » tout est là et pourtant en
renouvellement comme un mouvement perpétuel…