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Un artiste ne pense pas son œuvre, il est l’œuvre et avance
droit devant à l’exposer ou non.
Pesanteur du parcours aux rides en vagues de main en
mémoire, le flou s’écrit comme une encre jetée sur le papier
assoiffé que retient l’ancre du séchage par défaut et la lecture
comme des embruns le passé ne se réchauffe pas…
Souffle écourté, le froid en écharpe et l’écharde du temps des
pas se glace…
Pour ma part, je parle pour éviter le silence, pour établir un
contact contre le silence…
…le drame se tisse en direct aux éléments des phrasés qui
pénètrent crescendo comme des maléfices distillés en premiers
couperets et le deuxième couperet fracture littéralement
comme un deuxième coup de massue dont les organismes se
tordent, se déforment, se plient des personnages à terre dans
deux états différents dont l’un portera les stigmates à vie…
La parole fait écho au silence qui peut être porteur, comme
une toile pour un peintre. Mais je redoute le silence comme
une gifle incomprise. La parole pour éviter le silence et non
établir un contact.
Avec les mots imposés on explore des espaces complémentent
inconnus et c’est vraiment le pied… de pourvoir créer dans
toutes les directions possibles…