Page 42 - Paul THUNISSEN
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Un élève qui connaît des difficultés n’est pas en situation d’échec. Il faut simplement lui

              accorder plus de temps pour acquérir des compétences.


              Il  apparaît  donc  qu’une  formation  commune  de  longue  durée  dans  des  classes
              hétérogènes n’est pas contradictoire avec une formation de haut niveau qui donne des

              chances à tous.

              La citoyenneté



              Une des missions de l’école est d’éduquer les écoliers et les étudiants à la citoyenneté
              selon quatre axes prioritaires : le développement de la capacité à vivre ensemble de

              manière harmonieuse dans la société et à se déployer à la fois comme personne et
              comme citoyen libre, responsable, solidaire, autonome et capable d’esprit critique et

              de  questionnement  philosophique ;  l’acquisition  de  la  connaissance  pratique  de  la

              gestion  de  la  «  cité  » ;    l’  analyse  et  débats  relatifs  aux  religions  et  courants
              philosophiques ;  l’éducation  au  bien-être  (relations  affectives  et  comportements  de

              prévention en matière de santé et de sécurité pour soi et pour autrui)


              L’éducation à la citoyenneté se réalise par une approche globale et systémique qui

              permet de s’enrichir les uns des autres au travers de différentes thématiques et de
              démarches développées au sein de l’école.


              La démocratie délibérative


              Pertinence


              La politique c’est quoi ?

              La politique, au sens moderne du terme, est censée fournir les moyens nécessaires pour

              réaliser des projets situés en dehors du champs politique, comme la préservation de la
              liberté individuelle par exemple.


              Selon Aristote, l’action politique est une fin en soi, c’est l’expression de la liberté la plus
              noble, celle de pouvoir participer aux décisions concernant la vie de la cité.


              Partant de ces deux définitions diamétralement opposées on pourrait critiquer la vision

              moderne de la politique qui n’est plus qu’une gestion de moyens centrée sur la répartition
              des  ressources  matérielles.  Cette  gestion  est  assurée  par  des  représentants  qui  ne

              représentent plus personne. C’est l’a fin qui justifie les moyens, et pas le contraire.





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