Page 59 - Paul THUNISSEN
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Le cumul des revenus


              Le revenu d’existence est versé quels que soient les revenus dont l’individu jouit.

              Les autres caractéristiques


              D’autres caractéristiques peuvent être observées : il est tout à fait transparent, simple à
              appliquer et à contrôler ; il assure une égalité parfaite entre tous les citoyens ; il scelle

              l’appartenance à la collectivité, facteur d'intégration et de paix sociale et scelle aussi la
              reconnaissance  par  la  communauté  de  la  valeur  économique  et  sociale  du  travail

              nécessaire mais gratuit (comme le travail domestique ou le volontariat) ; il exprime la

              reconnaissance de la dignité humaine. Par ailleurs, du fait de la possibilité du cumul avec
              une  activité  rémunérée,  il  supprime  le  seuil  de  pauvreté  et,  contrairement  à  certains

              clichés, n’incite plus à l'oisiveté, comme c'est le cas avec le chômage ou le minimex. Il

              avantage les plus démunis, et relance l'économie sans risque d'inflation ; il freine enfin
              l’'absentéisme au travail, les absences scolaires injustifiées des ados et le décrochage

              scolaire.

              Par ailleurs, la disparition des sanctions financières du fait de la cohabitation ou de la

              colocation ne se posera plus. Aujourd’hui déjà, les logements sont trop peu nombreux
              alors qu’il est tout à fait vraisemblable qu’en 2050, la Belgique comptera 13.000.000

              d’habitants dont 7.500.000 de célibataires.


              Maintient les citoyens en meilleure santé et réduit la facture pour la collectivité

              Il est une caractéristique qui pourrait être traitée à part : Comme le revenu d’Existence

              est sensé faire reculer la pauvreté, il est également de nature à maintenir les gens en
              bonne santé.


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              En  effet,  une  étude  commandée  par  les  Mutuelles  Chrétiennes   avance  que  les
              personnes les plus pauvres de la population belge ont un risque de mortalité accru de

              45% par rapport aux plus riches. Elles ont 36% de chances en moins de bénéficier de

              soins dentaires préventifs. Elles risquent plus de deux fois plus d'être admises en hôpital
              psychiatrique ou dans le service psychiatrique d'un hôpital général.







              57  Les résultats complets de l'étude de la Mutualité chrétienne sont disponibles et téléchargeables sur www.mc.be



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