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Depuis les années 1970, l’économie sud-coréenne est fondée sur le
modèle de la croissance centrée sur les exportations, surtout celles
des grandes entreprises, tels que Samsung et Hyundai par
exemples. Jusqu’aux années 1990, la croissance des entreprises fut
suivie par l’augmentation des revenus des travailleuses et des
travailleurs. Autrement dit, les effets de retombées fonctionnèrent.
Cependant, depuis les années 2000, ils ne paraissent plus
fonctionnels : De 1975 à 1997, le taux d’accroissement annuel des
revenus des foyers (8,1%) est proche de celui des entreprises
(8,2%); De 2000 à 2010, sont respectivement de 2%, à 4% tandis
que pour les entreprises cela est de 16,4% .
En Corée du sud, il y a des
inégalités au niveau des salaires
entre ceux des hommes et ceux
des femmes. Les femmes
perçoivent en moyenne un salaire
inférieur de 36,7% de moins que
leurs homologues masculins. Cette
différence est l'une des plus
importantes. On parle souvent de
l’inégalité salariale en France entre
les hommes et les femmes, mais
en Corée il y a 36,7% de différence
dans les salaires entre les hommes
et les femmes. Cependant, grâce
au diagramme ci-contre nous
pouvons observer que cet écart a
diminué de 5% entre les années
2000 et 2014, ce qui montre une
amélioration dans les inégalités
salariales, même si celles-ci restent encore très élevées.
De plus il n'y a pas que dans les salaires où il y a des inégalités, il y
en a également dans la répartion du nombre d'hommes et de
femmes dans les différents domaine d'activité. Par exemple, ils ne
sont qu’environ 20 à 25 % des avocats, des médecins, ou des
professeurs d’université.
Selon le Wall Street Journal, sur les quelques 1787 entreprises qui sont
coté à la Bourse sud-coréenne, seulement treize d'entre elles sont
dirigées par des femmes, et parmi celles-ci quatre sont directement
liées aux familles ayant créées ces entreprises.
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