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Si les accusations sont portées devant un tribunal, il se peut
que celles-ci n'aboutissent à rien parce que les victimes n'ont pas
suffisamment résisté pour que l'auteur soit condamné. Tout ceci
démontre bien que la justice coréenne est assez laxiste et
inégalitaire sur ce sujet quand une femme entame une procédure
qui accentue le fait que le système judiciaire sud-coréen est
défaillant.
De plus, d'après l'Office des Nations Unies qui lutte contre la
drogue et le crime, en Corée du sud, il y a 52% des victimes de
meurtres qui sont des femmes, c'est-à-dire qu'il y a plus de la moitié
des meurtres où les victimes sont des femmes. Ce taux est plus
élevé qu'en Inde ou celui-ci est de 41%, alors que les violences
contre les femmes sont souvent plus médiatisées qu'en Corée du
sud.
Depuis 2017, après la montée en puissance du mouvement #Metoo
contre les abus faits au femmes, ce mouvement a fait son apparition
en Corée du sud, ou de plus en plus de femmes ont accusé des
personnes puissantes du monde politique, des arts, de la religion
ainsi que de l’éducation.
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