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D) L’inégalité dans la justice.






                         1) La justice coréenne.





                    En Corée du sud, si une femme porte plainte pour viol elle peut
             être elle-même accusée de diffamation par la personne qu'elle dit
             être l'auteur de ce viol, « et cela peut revenir cher pour la victime ».
             En effet, nous avons pu voir un témoignage d'une personne qui
             souhaite rester anonyme, celle-ci était employée dans un bureau à
             Séoul et très peu de temps après avoir déposé sa plainte, son
             agresseur a contre-attaqué en la noyant de plainte à son encontre.
             Grâce aux lois qui sont draconiennes contre les diffamations, le fait
             de dire la vérité peut-être un crime et se retourner contre vous en
             Corée du sud. Dans ce cas, l'auteur présumé n'a pas cessé de porter
             plainte contre cette femme en l'accusant de diffamation, de
             mensonge, d'insultes, d'intimidation et même de harcèlement
             sexuel. Cependant même si celui-ci a fait cela, la justice sud-
             coréenne l’a tout de même condamné à deux ans de prison pour
             viol, et toute les plaintes qu'il avait déposées contre cette femme
             ont été classées sans suite. Cependant, même si au final cette
             personne a été condamnée, la victime a quand même dû subir en
             plus toutes ces fausses accusations, ce qui l’a vraisemblablement
             marqué en plus de ce qu'elle avait subi ultérieurement. Cependant,
             ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres qu'il existe en Corée du

             sud. En effet ces situations sont très compliquées pour ces victimes,
              que l'on pourrait même qualifiées de calvaire pour eux. De plus en
             plus d'auteurs présumés se servent du système sud-coréen afin

             d'obliger leurs victimes à ne pas divulguer les actes qu'ils lui ont fait
             ou de la dissuader de continuer les poursuites contre celui-ci,
              si elles ont déjà dénoncé leurs agissements. Néanmoins, le fait de
             déposer une plainte au commissariat n'est pas en soi un motif pour
             entamer des poursuites en diffamation. Mais si la victime de viol
             décide de parler de cela en public, dans ce cas, elle peut par toute
             vraisemblance être poursuivie pour diffamation devant une cour
             pénale. Enfin, si les accusations portées par les victimes sont
             déclarées comme fausse, dans ce cas l'auteur présumé qui sera
             donc innocenté pourra la poursuivre pour accusation mensongères.


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