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2) la justice et le médicale








                    Cependant, en Corée du sud il n'y a pas que dans les cas
             d'agression sexuelles et de viols comme vue précédemment que la
             justice coréenne est inégale. En effet, en Corée du sud, une loi
             contre l'avortement existe depuis 1953. Dans celle-ci il est dit que
             l'avortement est interdit, il est exclusivement autorisé si est
             seulement si, la grossesse est le résultat d'un viol, qui doit être
             obligatoirement prouvé par la victime, d'inceste ou si cela menace la
             santé de la mère. Si cela n'est pas le cas, la femme n'a pas le droit
             d’avorter. De plus, pour pouvoir faire cela, elle doit avoir l'accord de
             son partenaire, la femme n'a pas le droit de prendre la décision toute
             seul. Bien que cette loi existe, les IVG (interruptions volontaires de
             grossesses) sont courant en Corée du sud. Dans ce pays près d’une
             femme sur cinq (soit environ 5,13 millions de femmes) qui a connu
             une grossesse a subi un avortement et seulement 1% (soit environ
             256 808 femmes) d'entre elles respectent la loi pour l'avortement.
             En théorie, si une femme avorte alors qu'elle ne remplissait pas les
             conditions dans lesquelles celui-ci est autorisé, celle-ci risque un an
             de prison, et le médecin pratiquant l'intervention quant à lui risque

             deux ans de prison. Chaque jour il n'y a pas moins de 3 000
             opérations d'IVG réalisées.
                    Cette loi fait depuis 2018 l'objet d'une requête devant la cour
             constitutionnelle afin que celle-ci soit supprimée de la Constitution
             coréenne, pour que les femmes puissent être libres de choisir d'avoir
             ou non des enfants. En parallèle de cela le ministère de la santé, en
             voyant que le taux de natalité sud-coréen dégringole, a rendu les
             sanctions plus dur, afin que ce soit plus dissuasif pour les médecins
             qui pratiquent ces opérations. Désormais, ils peuvent se voir retirer
             leur autorisation de pratiquer la médecine pendant un mois, sans

             que celui-ci ne soit condamné par une cour pénale.
             L'IVG a été qualifié comme une « action médicale immorale »




             Après ce durcissement des sanctions à l'encontre des médecins qui
             pratiquent l'IVG, une université coréenne qui forme les obstétriciens
             et les gynécologues, représentant environ 2000 praticiens, a décidé
             de refuser de pratiquer les IVG, de peur des conséquences qu'ils
             peuvent subir s’ils pratiquent celle-ci.



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