Page 10 - GBC winter 2015 fr
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Golf Business Canada
Au cours des 20 dernières années, cela a créé une épidémie. Sans en être responsables, les arbres sont devenus un véritable cancer pour le gazon et les condi- tions de jeu dans plusieurs terrains partout au pays. Mais comment? En portant atteinte à la capacité d’un tracé de respirer, d’absorber assez d’humidité et de nutriments ainsi que de profiter du soleil. Les effets résiduels de ce cycle naturel comprennent des maladies et un gazon affaibli.
Aujourd’hui, les coûts engagés et les coûts supplémentaires affé- rents aux arbres sont énormes. Voilà pourquoi, de plus en plus, les propriétaires et les surintendants de terrains investissent dans des consultations relatives aux arbres et, avec ces sages conseils, mettent en place des programmes agrono- miques axés particulièrement sur la gestion des arbres.
La USGA est la plus souvent convoquée au Canada. Cet organe directeur fournit un rapport précis et impartial sur l’impact des arbres d’un terrain quelconque sur la gestion du gazon, les circuits de circulation, la jouabilité et la sécu- rité des golfeurs. Cette association effectue ce genre de travail depuis 1953.
« Notre rôle consiste à fournir une analyse détaillée », énonce Dave Oatis, directeur, région nord-est de la USGA Green Section. « Une telle analyse vise en grande partie la gestion des arbres. Elle peut avoir un effet positif sur chaque aspect d’une exploitation. Si les terrains actuels se concentraient sur la qualité des arbres et s’ils les réduisaient, leur situation serait plus avantageuse. »
Le fait de profiter de ce genre d’expertise représente clairement un investissement rentable. Il n’est pas rare pour M. Oatis ou le collègue de la USGA greens section, Adam Moeller, de voir à ce que les terrains partagent les coûts pour leurs visites sur place, que ce soit pendant une demi-journée, une journée pleine ou plus encore.
« Parmi tous les éléments d’un terrain de golf, rien n’est plus dyna- mique que les arbres », dit M. Oatis. « C’est simple, votre peuplement d’arbres se gérera lui-même ou vous devrez le gérer ».
Les consultations ne se limitent pas aux arbres. Les terrains retien- nent davantage les services de concepteurs de parcours pour la planifi- cation stratégique à court et à long terme ainsi que l’amélioration d’im- mobilisation. Finis sont les journées « de conjecture » où l’on se fie soit aux comités des verts, ou l’on met le fardeau sur les épaules du surinten- dant pour reconfigurer un trou, rénover les fosses de sable ou planter de nouveaux arbres.
« Notre rôle en tant qu’architectes consiste à fournir une perspective isolée, honnête et approfondie », précise Ian Andrew, l’un des spécialis- tes de la rénovation de premier rang au Canada. « Un terrain paye pour une expertise objective, et une journée en vaut la peine. En effet, elle peut fournir au terrain de golf une planification sensée allant jusqu’à 10 ans. C’est pourquoi les consultations sur le plan du terrain sont aussi avanta- geuses. »
« Depuis trois ans déjà, le Ingersoll Golf Club, à Ingersoll, en Ontario, tient une soirée annuelle en novembre, mettant en vedette l’artiste Craig Cardiff, nommé pour un Juno. Les billets sont vendus au grand public et aux membres par l’entremise de sources habituelles. »


































































































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