Page 9 - GBC winter 2015 fr
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Trou no 3, St. Thomas Golf & Country Club, Ontario, après (à gauche) et avant (à droite) l’enlèvement d’arbres.
« Mais ils en valent la peine. C’est une expérience fort amusante », ajoute M. Hodge. L’approche de Golf Bike est semblable. Ce produit offre aussi une façon unique de se déplacer sur un terrain de golf au moyen d’un mode de transport non conventionnel. L’initiative de combinaison vélo-golf diffère puisqu’elle vise plutôt les 9 trous et les boucles plus courtes sur le parcours de golf tout en utilisant le marketing croisé du golf à des millions d’amateurs de vélo partout au monde. C’est une alter- native au golf pour tout régiment sportif à base de vélo.
« Jouer rapidement tout en profitant d’un entraînement. C’est génial », a écrit sur son compte Twitter le renommé entraîneur de l’élan, Butch Harmon. « C’est la meilleure nouveauté que j’ai vue au salon de la PGA (2014). »
Todd May, fondateur et vision- naire de la société Higher Ground Golf Co., fabricant du Golf Bike, reçoit des commentaires sembla- bles depuis le lancement de son produit il y a trois ans.
« C’est le renouveau d’une vieille tradition », dit-il. « Il permet au golfeur passionné de jouer au rythme d’une voiturette tout en profitant du plaisir et de la mise en forme. Tant qu’aux cyclistes, il peut les initier au golf en leur offrant à la fois une magnifique expérience en plein air et une façon amusante de s’entraîner. »
Personne ne devrait s’attendre à ce que les voiturettes disparais- sent sous peu. Ce qu’offrent à l’in- dustrie ces modes de déplacement sur le terrain, ce sont deux fonc- tions de gestion clés : une nouvelle plateforme de marketing ainsi qu’un autre flux de rentrées éven- tuel, un flux de rentrées axé sur le genre de consommateur « toujours marcheur » et sur cette génération millénaire que le golf cherche à attirer.
« Les voiturettes ont brisé la tradition du golf il y a des décen- nies », ajoute M. Hodge, « mais elles sont maintenant aussi accep- tées que la marche en Amérique du Nord, et plus encore dans certains endroits. Nous croyons que c’est ce qui suivra. »
« La création de mille
forêts repose sur un seul
gland. »
- Ralph Waldo Emerson, écrivain et poète américain
Lors du boom de construction de terrains de golf au Canada dans les années 1930, 1950 et 1970, des peuplements d’arbres matures ont été laissés pendant le processus de défrichage ou des semis ont été plantés – en abondance – sur des parcelles de terre stérile transfor- mées pour le jeu. À l’époque, leur but était bien intentionné.
Les arbres fourniraient le moyen d’encadrer et/ou de sépa- rer les corridors d’allées, d’ajouter un contraste, de fournir une protec- tion contre le vent et, selon la situa- tion et l’architecte, ils seraient occasionnellement ou fréquem- ment intégrés aux aspects fonction- nels de la conception à titre de mécanisme de défense pour la jouabilité.
La problématique : les arbres grandissent, non seulement en hauteur, mais aussi en largeur. Le couvert forestier se rejoint rapide- ment, les arbres deviennent des forêts, le sous-bois s’installe, les arbres plus solides envahissent les plus faibles.
Golf Business Canada 9