Page 217 - Des ailes pour le Brésil
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Le candomblé est, aussi une danse au son du tambour, au rythme du
                  cœur, une transe, un rite de possession qui permet une « découverte
                  de nos forces inconscientes » de la région de Bahia.

                  Il désigne les formes brésiliennes de vaudou et de santeria, culte des
                  divinités africaines de la magie et de la possession de l'esprit.
                  J’ai assisté un jour par curiosité au lever du soleil sur la plage de
                  Caponga a cette cérémonie généralement interdite aux étrangers. Je

                  n’ai rien à dire, j’avais vu mieux comme cérémoniale au cinéma.
                  Ce terme « macumba » est devenu commun au Brésil et il est utilisé
                  par  les  non  -  pratiquants  comme  un  terme  péjoratif  désignant  la

                  sorcellerie.  L’expression en brésilien « lancer une macumba veut
                  dire conjurer un mauvais sort ».
                         Strictement parlant, il n'y a pas de religion "macumba". Le mot
                  ne  doit  pas  être  confondu  avec  les  trois  cultes  au  Brésil  et  en

                  Amérique du Sud : candomblé, l’umbanda et la quimbanda religion
                  afro-brésilienne  qui  compte  plus  de  trois  millions  d’adeptes
                  seulement au Brésil.

                         Les  esclaves  venus  d’Afrique,  forcés  de  se  convertir  au
                  catholicisme, pratiquaient leur propre religion interdite, issue d'un
                  syncrétisme entre les dogmes du catholicisme, les rites indigènes et
                  les croyances africaines.

                  Le candomblé  est  longtemps  resté  confiné  au  peuple  noir  des
                  esclaves, il était le moyen de cacher leurs dieux d'Afrique sous les
                  traits des saints catholiques.

                  Dans le folklore ont peu aussi intégré la capoeira un art martial afro-
                  brésilien qui aurait ses racines dans les techniques de combat et les
                  danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil
                   Le carnaval.



                         Le carnaval n’est pas célébré absolument partout de la même
                  façon, il donne néanmoins lieu à des festivités dans la plupart des

                  villes et villages du Brésil et pas toujours les mêmes jours.


                         C’est la mère de toutes fêtes d’avant le carême.


                   À cette occasion, des millions de personnes se rassemblent pour se
                  défouler dans la joie et oublier toutes les souffrances endurées de
                  l’année.
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