Page 212 - Des ailes pour le Brésil
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Paradoxalement de Gaulle aurait aussi dit « Le Brésil n'est pas
                  un pays sérieux ».

                  Beaucoup  d’étrangers,  surtout  des  Scandinaves  et  Espagnols,  on
                  investit  dans le  secteur  de l’immobilier,  à  Natal ;  mais  ont  quitté

                  pour la plupart le Brésil depuis un bon moment.
                   En conséquence, certains grands immeubles ont surgi dans le ciel

                  sans espoir un jour d’être achevés.
                   Leurs silhouettes grises fantasmagoriques tutoient le ciel.
                          Chaque jour, je passe devant ce paysage de désolation - trois

                  tours de trente étages inachevés d’une résidence appelée « Jacques
                  Cousteau ».

                   La remise des clefs était prévue pour mars 1959 !
                         Le promoteur aurait quand même pu choisir un autre nom !
                  Quelles sont les raisons de ces faillites dramatiques immobilières ?

                  Le pays poursuit son processus d’urbanisation et la majorité de la
                  population tend à se concentrer dans une poignée d’États, et plus

                  particulièrement en bord de l’Océan Atlantique.


                  ANNEXE - II
                   Le Brésilien et le Français. La culture, le tourisme, le folklore, le

                  football.
                  J’apprécie la mentalité brésilienne, l’ouverture d'esprit, la tolérance,
                  le goût de la fête des Brésiliens, ils n’ont pas cet égoïsme forcené que

                  l’on rencontre dans notre pays.
                   Les  Brésiliens  sont  généralement  d’un  tempérament  cordial,  se

                  livrant parfois à quelques excès, il aime la fête et se réunir entre amis,
                  autour du traditionnel barbecue du nom de churrasco.

                         Le spectacle des supporteurs des clubs de football est l’un des
                  plus joyeux au  monde,  ainsi que les  carnavals avec les  écoles de

                  samba, et les pétarades des flingues dans les favelas.
                  Avec bienveillance, j’essaie de comprendre le futur des Brésiliens et
                  leurs  préoccupations  journalières,  en  évitant  de  faire  comme

                  quelques Français des critiques faciles, exacerbées, rudimentaires et
                  parfois grossières.
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